Le Destin de Lisa
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Le Destin de Lisa

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 Point de non retour chapitre 35 + Épilogue

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marie18

marie18


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MessageSujet: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:14

Point de non retour

Chapitre 1

Mon meilleur ami. Celui que j’ai connu depuis toujours. Celui à qui je me suis confiée quand cela n’allait pas. Celui avec qui j’ai passé des moments formidables….

Nos mères se connaissaient. Ma mère Katia, et sa mère Laura. Elle m’avait présentée à lui lorsque j’étais âgée d’une dizaine d’années… David. Nous nous étions très bien entendus depuis le premier regard.

Nous avons fait toutes nos études ensembles. Nous avons tout les deux faits des bêtises ensemble comme tout adolescent de notre âge, à cette époque. S’était lui mon meilleur ami. Celui qui comptait le plus pour moi.

Les années ont passées. Mes sentiments pour lui n’étaient plus les mêmes. Cela s’était produit depuis un bon moment déjà. Je ne le disais que maintenant, car je m’étais dis sans cesse que cela n’avait aucun sens et que je ne voulais pas voir la vérité en face. Je ne voulais pas l’accepter. De le voir à chaque jour s’afficher avec sa petite copine avec qui il était depuis trois ans déjà. Je m’entendais très bien avec elle au début. Quand mes sentiments n’avaient pas autant d’ampleur. Quand je l’aimais comme un ami… Avec le temps, je ne pouvais plus supporter qu’il puisse la toucher, l’embrasser ou même encore lui faire l’amour. Je ne voulais pas. Je ressentais de la jalousie et je gardais tout en moi. Je ne voulais pas perdre la personne qui comptait le plus pour moi. De les voir s’embrasser me déchirais le cœur. Tous ces rêves que je faisais la nuit, qui étaient malgré moi arrivés. Être dans ses bras... Sentir ses lèvres sur les miennes. Le sentir me faire l’amour…. Je voulais être à la place de cette femme…. Mariella.

J’étais tombée amoureuse de mon meilleur ami…. Je l’aimais.



13 ans plus tard

Il était toujours avec elle. Je l’aimais toujours. Nous ne nous étions pas perdu de vue…. Je souffrais encore. Je voulais qu’il la quitte. Pour moi. Je ne lui avais pas encore avoué mes sentiments.


Le jour avait été arrivé. Le jour où il allait me briser le cœur.




***********

Nous étions à un Beach party. Mariella n’était pas venue. Elle était allée à un voyage d’affaire.Je vis que David et elle étaient devenus distants ces temps-ci. Que ce passait-il ?

Ils ne s’entendent plus ensemble peut-être? Il l’a peut-être quitté!?

Une lueur paraissait dans mes yeux.

J’aimerais tellement que ça soit cela.

J’étais assise sur une balançoire. Je me balançais en regardant la mer. Je pensais toujours à la même personne. Jour et nuit. David.

C’est alors que je sentis une main sur mon épaule.

Lisa...

Je sentis des lèvres chaudes s’emparer de mon cou. J’aimais ce contact… Je sentis sa bouche descendre jusqu’à mes épaules…

Lisa… Je t’aime…

J’étais aux anges… Il me l’avait enfin dit. Plus de Mariella.

« Eh ho Lisa!? »

J’ouvris les yeux subitement. Je me relevai et je me retournais. David était là devant moi, il n’avait pas bougé….

Encore un de mes fantasmes... oh non!!

Il me regardait surprit... Je le regardai…

« David ? »
« Tu avais l’air dans tes pensées je crois. »
« Ah, non! Tu m’as surprise c’est tout! »

David me sourit et s’approcha de moi. Je sentis son regard se poser sur le mien... Nous nous regardèrent ainsi. En silence... Je devais lui dire cet amour que je ressentais pour lui depuis si longtemps….

« Je dois te dire quelque chose » Avons-nous dit en même temps.

J’étais surprise. Il avait quelque chose à me dire ? Qu’il allait la quitter pour moi ? Me dire qu’il ressentait plus qu’autre chose que de l’amitié pour moi? Cela me parut impossible. Mais J’attendais ce moment depuis si longtemps… Et si c’était cela….

David était surprit de voir que je voulais lui dire quelque chose lui aussi.

« Tu veux me dire quelque chose? »
« Toi commences. »

Il vit que j’insistais du regard…. Il me prit alors les mains. J’étais surprise de son geste. Le moment que j’avais tant attendu allait enfin arriver? Je ressentis un peur dans mon estomac.
Il ouvrit la bouche.

« Lisa, je dois t’annoncer quelque chose. »
« Quoi ? »
« Tu es ma meilleure amie n’est-ce pas ? »

Cette phrase, m’avait enlevée presque tout espoir... Je ne voulais pas entendre la suite… Qu’allait t-il me dire?

« Lisa! Tu ne m’as pas répondu! »
« Bien sûr que oui David! »
« Eh bien… J’y ai pensé beaucoup et je sais que j’ai fait le meilleur des choix…. »

J’avais peur de ce qu’il allait me dire.

« Quel choix? »

David prit une grande respiration.

« Lisa. Mariella et moi….. On va se...

Non... Pas cette phrase. Pas ce mot…. Je ne voulais pas l’entendre... Je voulais reculer, le repousser de toutes mes forces. Pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me retenais….

marier. »

Je ne disais rien. Je n’arrivais pas à parler. Cela avait été encore plus douloureux que d’avoir eu une centaine de coups de poignard dans la poitrine. Non, il n’a pas dit ça. Faites que cela soit un cauchemar, je vous en prie…

Cela était bien vrai. Il allait se marier…. Il l’aimait…. Je le regardais toujours. Il me regardait avec un air encore plus surprit.

« Tu ne dis rien ? »

Je finis par lui sourire.

« Je suis surprise…. Je suis contente pour toi! »

Je m’approchais de lui. Je le pris dans mes bras…. Je ne voulais pas lui montrer que j’avais mal. Trop mal…

« Félicitation à vous deux! »

Et moi, qu’est-ce que je vais devenir sans toi ? David non pas elle! Je t’aime! Je veux être avec toi, je veux me marier avec toi, avoir des enfants avec toi! Ne me laisses pas, tu es ma vie!!!

Ces mots que je voulais tant lui dire. Ces mots qui restaient coincés en boule dans ma gorge. J’allais lui dire que je l’aimais….

Qu’est-ce que ça aurait changé.

J’étais incapable à présent… Comment pourrais-je le regarder en face à présent ? Comment serais-je capable de me contenir?

« Toi, Lisa qu’avais-tu à me dire ? »

Je le regardai.

Je t’aime

« Non... Rien. C’est sans importance. »

Sans importance? C’est toute ma vie!

« Tu es sûre ? »

« Oui. Ne t’en fais pas. »

Qu’est-ce que tu fais Lisa! Ne joues pas les saintes je t’en prie! Tu as des sentiments, dis le lui!

À quoi ça me servirait. À me faire encore plus de mal?


Je ne disais rien. Ces paroles que je voulais tant dire, celles que j’entendais au fond m’empêchait de le dire. Je n’y arriverai pas.

« Je suis si contente pour vous deux. Félicitation!!

Fausse joie.

David me reprit dans ses bras.

« Merci ma Lisa! Je veux que tu sois mon témoin!! »

Tout sauf ça s’il te plait.

« Bien sûr! »

David se sépara de moi et me sourit. Il était heureux. Très heureux.

« Tu viens on va fêter!!! »

Je n’avais pas envie de fêter. J’avais envie de retourner chez moi pour pleurer toutes les larmes de mon corps sur mon oreiller.

« Non, je suis fatiguée David. Je vais rentrer. »
« Tu veux que je te raccompagnes? »
« Non ça ira…… »

Il vit que je ne voulais pas qu’il insiste.

« D’accord! Tu es sure que ça va? »
« Oui, je t’assure. »

Non je t’ai perdu.

Je tournai les talons en essayant de ne pas montrer ma peine. Je vis David me saluer et il allait danser avec les autres.

Je m’en allai. Le regard dans le vide.

Je rentrai chez moi. Je vis Yvonne qui était assise devant la télé. Elle s’était levée. Elle le savait. Elle savait que j’aimais cet homme le plus au monde.

« Lisa ? Qu’est-ce qu’il y a? »

Je regardais mon amie. Les yeux remplis de larmes.

« Il va se marier. Avec elle. »

Mon amie était sur le choc.

« Oh mon Dieu, ma chérie. Viens par là.. »

Elle voulait me prendre dans ses bras, mais je reculai.

« Je veux être seule! »

Je courais dans ma chambre.

« Lisa! »

Je ne répondis pas et claquai la porte. Je me glissais le long de celle-ci…..

« JE T’AIME DAVID! »

Je lançais le verre qui était sur mon bureau et il se fracassa contre le mur……

Chapitre 2

Je restais contre ma porte de chambre, le regard en larmes. Yvonne voulait entrer, mais je voulais être seule.

« Lisa! Ouvre-moi la porte! »
« Laisse-moi! »

Je ne voulais pas la voir. Je savais qu’elle voulait me consoler, mais je ne voulais rien savoir. Je dirais des choses que je ne penserais pas vraiment. Je ne voulais pas blesser ma meilleure amie, alors je voulais être seule.

« Lisa, je suis là pour toi. Si tu veux parler je suis là! »
« Je n’ai pas envie de parler Yvonne. Laisse-moi s’il te plaît! »

Yvonne avait enfin comprit. Je l’entendis s’éloigner de sa chambre. Je restais assise par terre. Tout à coup, mon téléphone portable sonna. Je le pris et je vis que s’était David. Mon cœur se serra douloureusement. Je répondis pour ne pas qu’il se pose trop de questions.

« Allo ? »
« Lisa. C’est moi. »
« …. Salut, qu’est-ce qu’il y a ? »
« C’est plutôt à moi de te le demander. »
« Il n’y a rien David. Je t’assure. »
« Lisa. Je sais quand tu me caches quelque chose. »
« David s’il te plaît. Je suis fatiguée c’est tout. »

J’entendis son soupir à l’autre bout du fil.

« .. Bon. Comme tu veux. Je te dis bonne nuit alors. »
« Bonne Nuit David. »

Je raccrochai aussitôt. Je mis le dos te ma main sur ma bouche et j’éclatai. Je me levai et j’approchai de la fenêtre. Je me penchai pour prendre les morceaux de verre éclatés dans mes mains. Je n’avais pas du tout l’intention de me faire mal. Je regardais ce verre que j’avais brisé. Je le regardais, il y avait des morceaux dans toute la pièce. Ce verre était mon cœur brisé en mille morceaux.

« Lisa, qu’est-ce que tu fais ? »

Je me retournai et vit Yvonne. J’avais oublié de verrouiller la porte… Elle avait vu quelque chose sur ma main. Elle était figée… Elle fonça et me retira le bout de verre de mes mains. Je saignais, je n’avais pas fait attention.

« Qu’est-ce que tu vais l’intention de faire! »

Je n’avais pas vu que le verre m’avait un peu coupé la peau.

« Yvonne, si tu crois que c’est…. »
« Tu crois que je vais laisser ma meilleure amie faire une telle chose! »

Elle jeta le bout de verre dans les poubelles. Elle s’avança et me prit dans ses bras.

« Ma belle, je suis là. »

Je la serrais contre moi.

« Yvonne, je n’ai jamais eu l’intention de faire ça, je te le jure. C’était un accident. »
« Tu m’as fait peur. »

Elle se sépara de moi et me mit les mains sur les joues.

« Lisa, ne perd pas espoir. Je t’en prie. »
« Comment veux-tu que j’espère, l’homme que j’aime va en marier une autre! »

« Il y a de nombreux poissons dans l’océan tu sais. »
« Oui, mais il y en a un seul que j’aime. »

Les larmes coulaient de mes yeux.

« Peut-être qu’il t’aimera en retour, on en sait rien. »
« Ne me dit pas cela, s’il te plaît. Je ne le supporterai pas»
« Oh, désolée pas belle. »

Elle me prit de nouveau dans ses bras. Je pleurais à nouveau dans le cou d’Yvonne.

« Il m’a téléphoné… Je crois qu’il se doute qu’il se passe quelque chose... »

Yvonne me caressait les cheveux...

« Ça va aller shhhh »

Je savais bien qu’elle ne savait pas quoi me dire. Elle ne voulait pas dire quelque chose qui me ferait souffrir.

« Je peux dormir avec toi cette nuit ? »
« Bien sûre ma cocotte. »

Yvonne m’avait soignée ma coupure et nous passions le reste de la soirée dans son lit en parlant de tout et de rien. Elle avait essayé de me faire changer les idées, elle avait un peu réussit. Néanmoins David occupait toujours mon esprit.

Chapitre 3

***************
Tout le monde était assit dans une grande salle. Je voyais David au bout de l’allée. J’étais vêtue d’une robe bleue, avec un bouquet de fleur dans les mains. Je restais là plantée en plein milieu de l’allée avant qu’on me dise d’avancer. Je marchais vers lui. Je me mis à côté de lui. Quand j’ai vu que plusieurs femmes, dont Sabrina, Hannah, Kim étaient arrivées à leur tour vêtues de la même robe que moi, j’ai su que j’étais l’une des demoiselles d’honneur. Je sentis la douleur m’envahir. David me regardait.

« Lisa. »

Je me retournai vers lui. Il portait un regard différent sur moi. Une lueur d’espoir s’était illuminée en moi. Tjout à coup, tout le monde se retournait. Mariella était là, au bras de son père. Vêtue d’une robe longue et blanche avec le voile. Une robe certainement confectionnée par Hugo, qui tenait tant que sa belle Mariella porte une de ses créations. Je regardai David, il avait vu que j’avais les larmes aux yeux, mais je me retira pour faire place à sa fiancée, qui allait devenir sa femme….
Mariella prit alors face à David. Elle ne s’était même pas donné la peine de me regarder. David n’arrêtait pas de me lancer des regards furtifs et discrets.

Prêtre : Nous sommes ici pour unir cet homme et cette femme dans les liens sacrés du mariage. Ceux qui veulent s’opposer à ce mariage qu’ils le disent maintenant ou qu’ils se taisent à jamais.

Après les paroles du prêtre, je ressentais une seule envie. Crier à plein poumon tout ce que je ressentais pour lui, mais aucun son n’était capable de sortir de ma bouche.

« Je m’y oppose je suis désolé. »

J’entendis ce que je voulais entendre, mais qui avait dit cela ?
Un claquement se fit entendre.

« David!? Qu’est-ce qu’il te prend! »
« Je suis désolé Mariella, je ne veux plus. J’ai failli faire la plus grosse erreur de ma vie. »

J’avais levé la tête. C’était donc lui qui avait dit cela. Je n’en revenais pas. Je le vis pousser Mariella et venir devant moi.

« Lisa. »

Je ne savais pas quoi dire.

Il s’était approché de moi. Il avait prit mon visage entre ses mains. Il ne se préoccupait même pas des cris de Mariella.

« J’ai été un idiot. »
« David… »
« Je t’aime Lisa, pardonne -moi.. »

J’avais entendu cela depuis tellement longtemps, il m’avait choisi moi…..
Je mis à mon tour son visage entre mes mains, les larmes coulaient le long de mes yeux.

« Je t’aime aussi… »

En guise de réponse il s’était emparé passionnément de mes lèvres. Je lui rendit son baiser avec autant de passion en ne se préoccupant pas des réactions des gens dans la salle.

****************

« Hey ho Lisa! »

Je me réveillai subitement. Je regardais autour de moi. Je me trouvais dans une chambre, ce qu’il ne ressemblait pas du tout à une salle. C’est là que je me suis rendue compte que tout cela n’était qu’un rêve. J’avais la gorge sèche.

« Pourquoi m’avoir fait cela! »
« Quoi ? Lisa, qu’est-ce qu’il se passe ? »

Je lui racontai et j’éclatai en sanglot. Yvonne me prit dans ses bras. Elle tenta de me consoler, mais là, il n’y avait rien à faire. Je voulais m’endormir et ne plus jamais me réveiller.


Dernière édition par marie18 le Jeu 8 Jan - 1:59, édité 4 fois
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marie18

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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:16

Chapitre 4

Yvonne avait tenté de me changer les idées, mais cela n’avait pas marché cette fois-ci.

« Lisa, c’est un beau Dimanche après-midi, on devrait sortir! »
« Vas-ydehors toi! Laisse-moi seule ici! »

Je ne voulais voir personne. Et si je le croisais avec Mariella main dans la main ? Je voulais qu’il vienne me voir et me dire qu’il ne voulait plus de Mariella, qu’il avait fait une erreur, qu’il n’avait jamais réalisé ce qu’il ressentait pour moi jusqu’à aujourd’hui. Qu’il m’aime autant que moi! Cela était tout autre que la réalité... Je devais l’accepter, mais s’était trop difficile! Je ne pouvais pas.

« Comment vais-je faire Yvonne dis-le-moi! »

Yvonne aurait bien voulu me répondre quelque chose, mais je savais qu’elle ne savait pas quoi dire. Peut-être que cela serait mieux comme cela. Elle avait hésité et s’était assise à côté de moi.

« Je crois que tu devrais lui dire ce que tu ressens pour lui. »

Je la regardais.

« Qu’est-ce que ça ferait Yvonne ? Il me dira qu’il est désolé et qu’il aime Mariella! Il m’a dit qu’il allait se marier tu te souviens ? »

« Je.. »
« Ne dis rien de plus, s’il te plaît. »

Yvonne ne disait rien et me serra contre elle, le seul geste qu’elle avait trouvé à faire. J’avais quand même de la chance d’avoir une amie comme elle. Je savais qu’elle ne voulait que mon bonheur. Mais mon bonheur n’était plus, car je le voulais avec lui.

Yvonne me tira par le bras.

« Viens, on sort! »
« Yvonne! »
« Je ne vais pas te laisser te morfondre et te laisser faire je ne sais

qu’elle bêtise! »

Je repensai à l’histoire du morceau de verre dans mes mains.

« Yvonne, c’est toi qui l’a interprété comme ça! »

Elle se retournait vers moi. Elle était furieuse.

« Alors peux-tu me dire ce que tu faisais avec cela dans les mains ? Ne me sors pas toutes sortes d’excuses, car j’aurai du mal à te croire! »

Je ne savais pas quoi lui répondre. Elle avait une part de vérité. Peut-être que d’un côté j’aurai voulu me faire du mal, inconsciemment.

« Excuse-moi. »
« Tu veux t’excuser ? D’abord tu viens avec moi, on sort! »

Je la laissais m’entrainer dehors. Nous étions allées au parc, et cela m’avait en effet changé les idées. Respirer le bon air frais. Soudain, je les avaient vu au loin.

« Oh, non Yvonne. Ils sont là. Je t’avais dit que je voulais rester à la maison! »
« Je crois qu’ils seraient venu quand même nous voir Lisa. »
« Je veux partir. »
« Lisa. »

Je me levai, mais s’était trop tard.

« Hey ho! Lisa! Yvonne!! »

La voix de Mariella se fit entendre. Elle était revenue. Qui était avec elle ? David bien sûr. Celui que j’aimais plus que tout. Elle arriva vers nous. Elle s’approchait de moi.

« David t’a annoncé la nouvelle ? »

Je n’étais pas capable de lui répondre. Je me contentai de hocher la tête et me forcer à lui sourire. Elle me prenait dans ses bras.

« Oh Lisa, je suis tellement contente! Je l’aime tellement! »

Je refoulai mes larmes. Je frottais mes mains dans son dos.

« Félicitation.. »
« Merci ma Lisa! »

Elle était si gentille avec moi. Par contre, Je ne pouvais pas m’empêcher de sentir une envie de l’étrangler. Je me retenais.

Elle se sépara de moi.

« Toi par contre, ça n’a pas l’air d’aller. »

Elle passait la main dans mes cheveux.
Tu m’as volé l’homme que j’aime, à ton avis, tu crois que je suis aux anges?


« C’est la fatigue, c’est tout. »

Elle me souriait. Elle se retourna vers Yvonne. Elle s’en alla plus loin avec elle et toutes les deux commencèrent à discuter.
David était arrivé près de moi. Yvonne et Mariella était assez loin maintenant. Je n’avais pas la force de les suivres. Je m’assis.
David s’était approché de moi. Il s’assit à mes côtés.

« Lisa, je sais que ça ne va pas. Alors dis-le moi, sinon je cris. »
« Ça va bien, arrêtes David. »
« Tu me mens, je le sais! »

Je n’en pouvais plus.

« Oui tu as raison. Je te mens. »
« C’est à cause de mon mariage. »

Je relevai la tête vers lui.

« De quoi tu parle. »
« Ne me prend pas pour un idiot s’il te plaît. »

Je me relevai j’en avais assez.

« Je ne te prend pas pour un idiot. »
« Alors, tu me dis tout. »

J’avais les yeux en larmes.

« Laisse-moi tranquille s’il te plaît. »

J’essuyai mes larmes. Il se leva à son tour.

« Mais, Lisa, que t’arrive-t-il ? »

Je le regardai furieuse à présent.

« Après toutes ces années tu n’as toujours pas compris! »

David me regardait avec un air interrogateur.
Il s’approchait de moi.

« Lisa, je serai toujours là pour toi! Tu le sais bien! Tu es ma meilleure amie Lisa, ce n’est pas que je me marie avec Mariella, que je vais laisser ma… »

« Mais je ne veux pas que tu te marie avec Mariella! »

David s’était arrêté de parler.

« Pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle t’a fait ? »
« Ce n’est pas ça! »
« C’est quoi Lisa! Dis-le-moi! »
« PARCE QUE JE T’AIME! »

Chapitre 5

Je regardai au loin, Yvonne et Mariella n’avaient rien entendu. Je n’osais pas regarder David en face…. Je lui avais enfin dit.

« Depuis combien de temps? »

Je levai les yeux et je vis qu’il était très surprit.

« Depuis longtemps David. »

Je vis qu’il ne savait pas quoi répondre. Je levai mes yeux vers lui.

« Ça ne se commande pas. J’ai essayé de l’ignorer, mais essaye toi d’oublier la personne que tu aimes plus que tout! »

David ne répondait pas plus. Il s’était approché de moi.

« Pourquoi ne m’avoir rien dit ? »

Je levai les yeux au ciel.

« Qu’est-ce que ça aurait changé ? Tu avais l’air si heureux avec elle! »
« Si tu me l’aurais dit, je t’aurais aimé autant que tu m’aimais. »
« Quoi? »
« Lisa, j’ai été amoureux de toi. »

Mon visage se décomposa. David continuait.

« Tu ne me disais jamais rien. J’aurai voulu avoir le courage de le dire. »

Je m’approchai de David encore plus.

« Tu ne m’as rien dit... Je... »

Je refoulais encore plus mes larmes.

« Mariella était arrivée. Lisa. Je suis tombé amoureux d’elle. »

Je vis qu’Yvonne et Mariella ne pouvaient plus nous voir maintenant. Je m’approchai de David. Je plongeai mon regard dans le sien. Je mis mes mains contre ses joues.

« Lisa, arrête... »

Il ne repoussait pas mes mains. Je m’avançai et je m’emparai de ses lèvres. David me repoussais.

« Lisa. J’aime Mariella. Je vais l’épouser... C’est trop tard. »

Il partit en me laissant seule. Je marchai dans leur direction. Je me retenais. Je les rejoignis un peu plus tard. Je m’en voulais tellement. Maintenant il était trop tard. Je l’avais perdu.

Mariella nous regardait étrangement David et moi.

« Qu’est-ce que vous complotiez tout à l’heure David et toi ? David
qu’est-ce que tu me cache ? »

Elle disait ça sur le ton de l’humour bien sûr.

David se contentait de dire…

« On disait nos trucs habituels, entre les meilleurs amis du monde quoi! »
« Quel genre de truc? Dit Mariella l’air moqueur. »

Je ne trouvais pas cela drôle du tout, mais je ne voulais pas que David soit en mauvaise posture.

« On parlait de ton cadeau! »

Cela me faisait mal au cœur… Mariella se retourna vers moi. Tout excitée…

« Quoi? Quel cadeau? »

Elle se retourna ensuite vers David.

« David! »

David me regardait avec un air reconnaissant.

« Bien, moi et Lisa on va t’acheter un cadeau nous deux! »
« C’est quoi? »

Je dis :

« Si on te le dirait, ça ne serais plus une surprise! »

Mariella fit l’air boudeur.

« Vous le saurez le jour de votre mariage… »
« Juste là? David! »
« Oh Mme Sei… »

David se stoppa en voyant me voyant l'air. Il n’avait pas fait exprès…

« Mme Seidel… Oh David, j’adore quand tu m’appelles ainsi….. »

Elle l’embrassa. David lui rendit son baiser. Je voyais que cela ne gênait pas monsieur de le faire après tout ce que je lui avais dit que je ressentais! Il aurait pu attendre que je sois partie quand même! Je n’en pouvais plus. Je ne voulais plus contenir mes larmes. J’agrippai le bras de ma meilleure amie. Elle vit que je voulais être loin d’eux….. Je me tournai vers le couple.

« Je vais rentrer. Je suis fatiguée. »

Je parti devant. Yvonne s’excusa auprès d’eux et vint me rejoindre. Je sentis le regard de David sur moi et qui ne me lâchait pas une seconde. Il se sentait surement mal, mais au moins je lui avais dis ce que je ressentais depuis toutes ces années. Yvonne me prit le bras…

« Ça va aller ma belle? »

Je mettais ma main devant ma bouche et je laissai échapper un sanglot.

« Je lui ai dit. »
« Quoi? »
« Il le sait Yvonne. »
« Alors, c’était pour ça que vous étiez plus loin… »
« Oui. Je l’ai embrassé »
« Oh… Il a… »
« Il a dit qu’il aimait Mariella et qu’il allait l’épouser »

Je lui avais raconté aussi le reste, que lui aussi m’avait aimé et que Mariella était arrivée pour le consoler parce qu’il pensait que je n’avais pas les mêmes sentiments que lui. Cela était tout le contraire.

« Oh ma Lisa… »
« Il est trop tard. Il ne m’aime plus comme ça…. Il ne m’aimera plus
jamais comme ça »
« Il ne faut jamais dire jamais. »

Je m’éloignais avec Yvonne, tandis que les deux autres avaient prit la direction opposée, sans me douter que j’avais apporté de la confusion.

Chapitre 6

En moins de deux semaines, nos deux robes de demoiselles d’honneur étaient achetées. Mariella nous avait envoyées à ce magasin pour les gosses de riche. Quoi, elle pensait qu’on en aurait les moyens peut-être? Bon, elle nous avait dit que nous pouvions les rapporter après le mariage… Mais qui dit que je voulais me mettre en robe de demoiselle d’honneur? Qui dit que je voulais qu’il se marie avec elle? Je voulais être dans la robe de mariée moi! Mais non! Évidemment cette chère Mariella sera à cette place! Dire que tout cela n’aurait pu arrivé si je lui aurait dit ce que je ressentais pour lui avant que celle là arrive. C’était de ma faute si David s’était tourné vers elle. Je ne pouvais rien faire pour me rapprocher. J’espérais le moindre petit signe de la part de David. Rien évidemment. Aucun geste de sa part. Il était amoureux d’elle! Je l’avait perdu… Pourquoi ne m’en étais-je pas rendu compte? Il faut dire qu’avant, David n’était pas du genre à montrer ses sentiments. Depuis que Mariella était arrivée, cela avait changé. Il montrait ses sentiments envers elle au grand jour! Cela me faisait à chaque fois l’effet d’une bombe dans mon visage. J’avais envie de pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me retenais bien sûr. Je gardais tout ça au fond de moi. Mais un beau jour, je finirai par éclater et pas qu’un peu.

« Elle te va bien Lisa…. »

Je lançai un regard noir à Yvonne.

« Hey, je voulais te remonter le moral! Excuses-moi! »

Je me regardais dans cette robe violet…. La même qu’allaient sans doute porter, les demoiselles d’honneur. Yvonne avait la même que moi, ainsi que Kim. Malheureusement, Kim y était aussi ce jour là. Elle me détestait.

« Ah, je vois que tu vas être là toi aussi! »

Par contre, je pouvais très bien me défendre contre cette peste.

« C’est le mariage de mon meilleur ami, je te fait remarquer! »
« Non, Mariella l’a obligé de t’inviter tu étais au courant ? »
« Quoi? »

Je faisais semblant de ne pas comprendre. Je savais très bien qu’elle inventait des histoire cette petite chipie!

« David m’a tout raconté! »

Je figeai. Était-ce vrai ? Sinon, comment Kim l’aurait su ? David lui en aurait parlé ?

« Alors, si tu crois que mon frère a envie de te voir à son mariage pour que tu gâches tout, il ne t’aurais pas invité de lui-même! »

Kim prit sa robe et me tourna les talons. J’étais tellement blessée. J’en avais les larmes aux yeux. C’est alors qu’Yvonne me prit par les épaules.

« Tu vois bien qu’elle te dit ça juste pour te faire péter un cable Lisa! Ce n’est même pas vrai! »

Je me retournai vers ma meilleure amie en larmes.

« Comment se fait-il qu’elle soit au courant Yvonne ? Elle m’a dit que David lui a tout raconté! »

« D’après moi, elle est au courant de bien des choses, même si personne ne lui en a parlé. Lisa, elle essaye de monter David contre toi parce qu’elle te déteste! »

« Je ne sais plus quoi penser. »

Je fondis en larmes. Yvonne me prit dans ses bras.

Et si s’était vrai ?
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marie18

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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:20

Chapitre 7

La pire journée de ma vie était arrivée. C’est aujourd’hui qu’il allait se réunir pour le meilleur et pour le pire avec cette femme. J’avais le cœur brisé. Je l’aimais plus que tout et il se mariait avec une autre femme. En plus, les paroles de Kim étaient encore dans ma tête. Ce qu’elle m’avait dit m’avait profondément blessée. Je me demandais si cela était encore une de ces salades ou cela était bien la vérité.

« Nous devons y aller, Lisa. »

Je me retournais vers Yvonne. Je ne voulais pas y aller. Je ne voulais pas qu’il se marie avec elle. Je détestais Mariella le plus au monde maintenant. Yvonne se rapprochait de moi, elle me pris le visage entre les mains.

« Tu es magnifique ma Lisa. »

Elle me sourit. Je voyais qu’elle voulait me remonter le moral, mais rien ne ferait. J’allais perdre l’homme de ma vie pour toujours.

« Merci. Toi aussi. Allons-y. »

Je n’avais pas vraiment le choix. Je n’avais pas encore eu de messages de David sur mon portable. Je me demandais s’il voulait vraiment me voir à son mariage.Nous entrâmes dans un taxi. Celui-ci nous menait au mariage. Yvonne avait reçu un message de Mariella pour lui dire qu’elle n’était pas prête et que David nous attendait à l’église. Nous arrivâmes là-bas une quinzaine de minutes après. La salle était un peu remplie….. Mes parents se levèrent et vint vers moi.

« Oh, mon petit canard en sucre!! »
« Papa! »
« Tu es la plus belle des demoiselles d’honneur! »

Je rougissais.

« Merci.. »
« Ton père a raison ma chérie. Tu es magnifique! »
« Et moi alors!? »

Mon père se retourna vers Yvonne gêné.

« Mais toi aussi ma petite Yvonne voyons! »
« Je te taquine Bernard. »

La mère de David s’approcha.

« Oh, Lisa! Tu es resplendissante! »
« Je te remercie Laura, c’est gentil. »

Le père de David était resté au loin, mais m’avait salué en hochant de la tête et en me souriant. Je fis de même. Les parents de David étaient formidables et incroyablement gentils.J’avais baissé le regard en me disant que cela n’allait jamais être mes beaux-parents, ni les grands-parents de mes enfants. Laura me saisit les mains.

« Ma petite Lisa. Je suis désolée. »
« Quoi? »

Laura m’amena plus loin, pour que personne n’entende.

« Je sais que tu l’aimes. »

J’étais figée. Comment l’avait-elle su ? Je pensai à Kim…. Cette petite peste!

« Kim te l’a dit! »
« Non, je l’ai toujours su. »
« Tu n’as pas à être désolée Laura. Il aime une autre femme. Je vais
devoir faire avec. »

« Oui.. Je crois. Mais seulement… »

David avait interrompu leur conversation. Il était arrivé.

« Ah, Lisa! Te voilà! Je te cherchais partout! »

Je me retournai vers David. J’avais peur qu’il ait entendu quoi que ce soit.

« David! »

Laura regardait son fils. Je me demandais ce qu’elle voulait me dire avant qu’il arrive.

« Je vais vous laisser seuls je crois. À plus tard. »

Laura me lançait un sourire et partit. David me regardait.

« Vous parliez de quoi ? »
« Oh de rien de bien important. »

Il me sourit.

« Tu peux m’aider ? »
« Bien sûr. »

Je me forçais de lui sourire, j’avais tellement mal.Il m’amena dans une pièce. J’entrai. Il me montra un cravate… papillon. Je riai.

« Oh, tu ne pas comment faire? »
« Euh…. J’ai de la misère…. »

Il rougissait un peu. Je pris la cravate et je lui attachai correctement.

« Voilà! Tu es tout beau! »

Il me prit les mains.

« Merci Lisa. »

Je rougissais avec le regard qu’il posait sur moi.

« De rien.. »
« Je suis désolé, pour ce qu’il s’est passé l’autre jour. »
« Ce n’est rien. »

Je n’osais pas lui parler de ce qui s’était passé avec Kim, mais j’avais réalisé qu’elle avait encore une fois dit des mensonges.

« Je l’aime Lisa, je compte l’épouser. »

Je le regardai dans les yeux.

« Je sais. »
« Alors, s’il te plaît, ne fais rien… »

Je figeai.

« Je ne ferai rien David, si tu es heureux avec elle, je l’accepterai. »

Il me sourit et me pris dans ses bras. Et moi je souffrirai en silence.

« Je crois que tu dois y aller. Elle ne devrait pas tarder. »
« Tu as raison. Tu viens? »
« Non, je dois attendre Mariella avec Kim et Yvonne. »
« D’accord. À plus tard alors. »

Il sourit une dernière fois avant de quitter la pièce.

*********************

« Lisa, tu étais où? »

J’étais allée rejoindre Yvonne et malheureusement Kim dehors pour attendre Mariella.

« David voulait me voir. »

Kim me répondit sèchement.

« Pour te dire de ne pas faire la conne à son mariage! »

Je me choquai.

« Oh toi la ferme! Tu as finis de raconter tes salades? En plus mêles- toi de ce qui te regarde! »

Kim n’avais pas l’air à apprécier du tout la façon dont je m’étais adressée à elle. Elle ne répondit pas, mais me lançai un regard noir.

Dans tes dents!

J’étais fière de l’avoir remit à sa place cette pimbêche!

Une grosse limousine s’arrêta devant nous. Mariella sortit de la voiture. Elle était magnifique. Kim s’était approchée d’elle.

« Tu es la plus belle mariée que j’ai jamais vu! »
« Oh, merci Kim! »

Kim me relançai un regard noir. Elle s’en alla dans l’église. Je complimentai Mariella sur elle et sa robe et je suivis Kim, Yvonne me suivait.La musique retentit dans l’église. Je marchai. J’avais l’impression d’être dans ce rêve que j’avais fait l’autre jour. Je revoyais exactement la même scène. Je tentai de me contrôler. Kim était allée du côté de Mariella, et moi celui de David. Yvonne arriva, sur le côté de Mariella. Je m’avançai vers lui, il me regardait et me souriait. Je lui souris à mon tour et je tournai de son côté. Ensuite ce fut Mariella qui arriva dans sa robe de mariée. Les yeux de David s’agrandirent. Mariella arriva à ses côtés. Je vis que Kim me lançait des regards arrogants.

« Comme c’est touchant! Mariella ne me dis pas que tu vas te marier avec lui! »

David se retournait. Richard. Celui qu’il le détestait et qu’il détestait aussi. Mariella se retournai vers Richard.

« Tu te tais ou tu t’en va! C’est compris? Ne gâche pas le plus beau jour de ma vie! »
« Richard, assied toi et calme toi! »

Sophie essayait de calmer son fils, mais rien ne fit.

« Toi la soularde, je ne t’ai pas parlé ! »

Une claque se fit entendre sur la joue de Richard.

« Espèce de petit insolant! »
« ÇA SUFFIT! SORTEZ!! »

Richard se mit à rire et se leva.

« Tu crois peut-être que ça me fait quelque chose? Ah, au fait, si tu le marie, tu n’es plus ma sœur! »

« Eh bien qu’il en soit ainsi! »

Richard lançai un regard noir à sa sœur. Les deux furent sortis de force.

J’étais estomaquée parce qu’il s’était passé. Quelle ordure ce Richard!
Mariella regardait David, bien le prêtre.

« Nous pouvons commencer. »

David leva le voile de Mariella.

« Tu es si belle mon amour. »
« Merci, toi aussi mon chéri. »

Elle lui souriait. J’étais brisée.

Prêtre : Alors commençons. Nous sommes réunis ici, pour unir cet homme et cette femme sous les liens sacrés du mariage. Si quelqu’un s’oppose à se mariage, qu’il le dise maintenant ou se taise à jamais.

Une boule se formait dans ma gorge. Je voulais crier non dans toute la salle. S’était l’homme de ma vie. Aucun son ne sortit.

S’il te plaît, ne fais rien….

Yvonne me regardait. Elle afficha un air désolé. Ce fut au tour de Laura de me lancer un regard. Je ne la regardai pas pour ne pas éveiller de soupçons. Je ne disais rien du tout.

Prêtre : Bien. Alors, nous commençons. Mariella Von Brahmberg. Voulez vous prendre, David Hyeronimus Seidel comme légitime époux, jurez-vous de l’aimer, de le rendre heureux dans la tristesse comme dans la maladie, de lui jurer fidélité jusqu’à que l’amour vous sépare? Dites oui je le veux.

« Oui, je le veux.. Tellement. »

Le prêtre se retourna vers David. Question ultime.

Prêtre : Et vous David Hyeronimus Seidel. Voulez-vous prendre Mariella Von Brahmberg comme légitime épouse, jurez-vous de l’aimer, de la rendre heureuse dans la tristesse comme dans la maladie, de lui jurer fidélité jusqu’à que l’amour vous sépare? Dites oui je le veux.
Quand j’entendis ces paroles, tout était devenu flou…. Je me sentis comme dans mon rêve.

« Non, je ne peux pas. »

Mariella le regardait. Confuse.
Il s’approchait vers moi, me prit le visage entre ses mains.

« Pardonne-moi. »
« Quoi? »
« C’est toi que j’aime Lisa. »

Je sentis des lèvres contre les miennes.

« Oui, je le veux. Mariella, je t’aime. »

Je revins à moi. Je n’avais pas bougé d’un centime. Tout le monde regardait les fiancés.
Je relevai les yeux vers eux.

« Vous pouvez embrasser la mariée. »

Il avait dit oui. Il l’aimait elle…

« Je vous présente, Mariella et David Seidel! »

Tout le monde applaudit. Je me mis à applaudir aussi. Malgré moi.

Celui que j’aimais, était à présent marié.

Chapitre 8

La grande fête. Celle que je redoutais le plus. Tout le monde souhaitait le meilleur pour eux. Je les regardaient tous. Ils avaient l’air d’être heureux pour eux. Tout le monde. Tout le monde sauf moi. Qu’elle égoïste que je fais! Je n’étais pas heureuse… J’aimais David.

« Je crois que c’est le tour à la meilleure amie de David de lui dire ses vœux! »

Je relevai la tête vers cette fois que je connaissais trop bien. Kim. Celle qui me détestait depuis la première fois que je l’avais vu. Elle ne m’avait jamais aimé. Elle n’arrêtait pas de dire que je lui avais volé son grand frère et se plaignait à sa mère. Laura avait beau lui répéter que nous étions simplement des grands amis et que David aimerait toujours sa petite sœur. Cela ne fit rien, tellement Kim était bornée. Cela avait empiré avec les années. Je me demandais qu’est-ce que j’avais bien put faire à part de lui enlever son frère adoré, pour qu’elle me déteste autant. Elle est juste furieuse de savoir que quelqu’un pour la première fois, ai eu le culot de la remettre à sa place!

Je me levai et tout le monde me regardait. J’aurais voulu jeter un regard noir à Kim, mais elle aurait été fière de son coup. Je ne lui ferais pas ce plaisir! Elle aimait me faire du mal. S’était presque devenu son passe-temps. Elle va savoir bientôt que ce jeu là se joue à deux!

Je regardais tout le monde. Plus particulièrement Mariella et David. Je vis que David était très heureux. Il regardait sa femme amoureusement…. Elle faisait de même. Je sentis mon cœur se serrer douloureusement et mon cœur me criait de me rasseoir. J’essayai de prendre le dessus. Chose qui était très difficile pour moi….

« Hé bien… Ce n’est pas à tous les jours que mon meilleur ami se marie! Je dois avouer que je suis très heureuse pour vous. David tu as trouvé une femme exceptionnelle, qui je suis sure te rendra heureux. Vous êtes des personnes formidables et je vous souhaite sincèrement de tout mon cœur tout le bonheur du monde. Je vous souhaite de vous aimer et de former une famille qui sera sans aucun doute une famille formidable. Tout mes vœux de bonheur à vous deux! Levons nos verres! À Mariella et David!»

Tout le monde applaudit à mon discours. Les deux mariés de précipitèrent vers moi pour me prendre chacun son tour dans leurs bras.

« Merci Lisa! Tu es trop gentille! »

Mariella se sépara de moi et ce fut le tour de David. Il me prit dans ses bras et me serra très fort. Plus que d’habitude.

« Merci tellement ma Lisa… »
« Ça me fait plaisir David. »

Il se sépara de moi et me regardait intensément. Je me forçai de lui sourire. Ce que j’avais dit. Je le pensais. Enfin, à moitié. Je crois que David le savait, puisque qu’il était conscient de mes sentiments. Il en était reconnaissant.

Là, c’est toi l’égoïste.

Les deux mariés retournaient à leur table. Tout le monde se rassit et d’autres allaient prendre l’air. Le repas était terminé. Je me levai suivie d’Yvonne. Elle alla près de moi. Elle ne parlait pas fort pour ne pas que les autres entendent.

« Ça va ma puce? »
« Je vais aller prendre l’air. »
« Tu veux que… »
« Non, je veux être seule s’il te plaît. »

Je partis au balcon pour respirer un peu. J’avais les larmes aux yeux. Heureusement que personne ne me voyait tellement s’était grand. J’avais réussis à mettre avec beaucoup de difficultés mes sentiments de côté, mais là, je n’en pouvais plus. Les larmes coulaient à flot.

« Lisa. »

Je ne répondis pas à cette voix que je reconnaitrais parmi tant de monde. Je ne m’étais pas retournée non plus. Je sentis des mains sur les épaules.

« Je te remercie pour ce que tu as fait aujourd’hui. »
« David, ce n’est rien. Si tu veux bien, j’aimerais être seule à présent. »
« Je sais ce que tu ressens, mais… »

Je me retournai…

« Oui je le sais David! Tu n’as pas besoin de me le rappeler! Tu le fais exprès ou quoi ? Tu sais à quel point cela peut être difficile pour moi ? »

« Je comprends….. »
« Ah bon ? Tu le sais toi ? »
« Lisa… »

« Quand tu auras mal comme ça, tu viendras m’en parler. Maintentant, je vais y aller. Je te souhaite un très beau voyage de noce avec ta femme! »

« Tu ne vas pas me laisser comme ça ! »

Il m’agrippa le bras, mais je l’enlevai brusquement.

« Désolée. C’est trop difficile. Je veux que tu saches que je le pensais quand même ce que je disais tout à l’heure, mais pour le moment, ne me demande plus rien s’il te plaît. »

Je m’approchai et je lui fit la bise.

« Reposez vous bien et attention à vous deux. »

Je partis sinon j’aurais éclaté parmi tous ces gens.
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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:21

Chapitre 9

David était parti la veille. Ils étaient partis en Afrique du Sud pour leur voyage de noce. Je ne tenais pas à être présente le jour de leur départ. David n’avait pas aimé cela et je le sentais. Il est vrai que cela était égoïste de ma part, mais je trouvais cela trop difficile. Yvonne était allée les voir pour leur dire bon voyage et leur avait dit bon voyage de ma part également.

« Tu sais, David n’a pas beaucoup apprécié que tu ne sois pas là à mon avis. »

« Je le sais. Yvonne ça aurait été trop difficile pour moi, si j’aurais été là, j’aurais fait une folle de moi pour l’empêcher de partir, j’en suis sure... »
« Oui, mais il te considère comme ça meilleure amie Lisa, depuis longtemps… Et tu… »

« Oui, j’aurais du faire un effort…. Mais cet effort je n’aurai pas été capable Yvonne. Peut-être que tu aurais fait la même chose que moi si tu aimais quelqu’un aussi fort…. »

Yvonne se leva de la table et vint s’asseoir près de moi.

« Oui, tu as sans doute raison… Excuse-moi Lisa… Ça doit être surement très difficile pour toi »

« Tu ne peux pas savoir! »

J’en avais encore les larmes aux yeux. J’aimais tellement cet homme. Il était marié à une autre femme. Il avec elle… Je savais très bien ce que faisaient deux époux à leur voyage de noce… La nausée me venait à l’idée qu’il lui fasse l’amour, qu’il la touche, qu’il l’embrasse. Je voulais être à la place de cette femme. Tellement. Je ne voulais pas les imaginer tout les deux nus l’un contre l’autre! Je trouvais cela insupportable! J’essayai en vain de me chasser ces pensées de ma tête. Je le voyais avec elle… S’embrasser… Mariella qui le supplie de lui faire un enfant…. Qu’il se jette dans ses bras et lui dit qu’il est le plus heureux des hommes……. Je voulais me sortir ces images de la tête, mais cela était plus fort que moi. L’image de David était toujours là, avec un regard amoureux qu’il portait pour sa femme… Ce regard qui ne sera jamais pour moi, mais que j’avais tant espéré encore et toujours. L’espoir que je sentais parfois, s’était dissipé... Mes questionnements avaient eu leur réponse… Se passerait-t-il quelque chose ? Non, telle était la réponse. Point finale. Je devais m’y résigner. J’avais beau le dire, mais cela n’était pas une chose facile. Laisser l’homme que vous aimez le plus au monde être avec une autre femme que vous, c’est une dure réalité à accepter. La réalité. Il s’est marié avec elle. Il l’a marié parce qu’il l’aimait, sinon il ne l’aurait sans doute pas fait.

Il ne l’aurait pas fait, non ?

Une autre question me survint à l’esprit.

S’il s’était trompé ?

Je me retournai vers ma meilleure amie.

« Si il s’était trompé Yvonne ? »
« Quoi? »
« David, voyons! »

Yvonne vit où je voulais en venir.

« Oh, je… »
« Cela ce peut aussi! »
« Oui, mais moi ce genre là, je ne les ai vu que dans les films… »

Je fus choquée à la réponse de mon amie…. Je m’assis sur le canapé.

« Merci, de ton soutient! »

Yvonne se mit près de moi…

« Je suis désolée ma puce, mais je ne veux pas te donner de fausses illusions si jamais ce n’est pas comme tu le pense… »

Elle me caressa la joue.

« Excuse-moi… »

Je me callai contre elle, en mettant ma tête sur son épaule. Yvonne restait près de moi, mais nous entendirent la porte s’ouvrir. Je ne me levai pas tout de suite….

« C’est qui ? »

Yvonne ne me répondit pas et se leva….

« Ah, bonjour! Ça fait un long moment! Tu m’as manqué! Entre…. »

Je me levai à mon tour en entendant la voix d’Yvonne…. Je me demandais bien de qui il s’agissait….

« Yvonne ? Qui est là? »

Je tombai sur Yvonne qui était en train d’enlacer un homme que je ne connaissais même pas…

« Yvonne? »

Elle défit son étreinte de lui et me regarda…

« Lisa …. Je te présente un ami de longue date, il s’appelle Renaud Kowalski. »

Je me retournai vers l’homme. Quand il m’avait vu, il avait déjà plongé son regard dans le mien et me regardait intensément… Je lui souris timidement et lui tendis la main.

« Salut, je suis Élisabeth Plenske, mais tout le monde m’appelle Lisa.. »

Il se pencha et me baisa la main.

« Je suis enchanté moi aussi… »

Je retirai ma main un peu mal à l’aise…….

Chapitre 10

Mon malaise se faisait encore plus sentir. Renaud avait toujours le regard sur moi. Mon amie Yvonne comprit que je n’aimais pas vraiment cela. Pour me sortir de l’embarras, elle se mit entre lui et moi.

« Tu veux voir le reste de l’appartement? »

J’espérais de tout mon cœur que celui-ci accepte. Je voulais respirer un peu.

« Ça ne peut pas attendre? »

Quand j’entendis sa réponse, je sus qu’il voulait rester avec moi. Moi tout ce que je voulais, s’était de m’en aller de là le plus vite possible. J’allais à côté d’Yvonne.

« Allez Renaud, Yvonne vous l’a proposé, ce serait impoli de ne pas accepter. Non? »

Quand Renaud m’entendis, il releva la tête vers moi et me regardais avec ses yeux ronds.

« Tu n’es pas obligée de me vouvoyer tu sais… »

Je le regardai.

« Donnez- moi le temps. Ça viendra. »

Je me retournai vers Yvonne.

« Fais-le visiter, moi je vais sortir prendre l’air. »

Je m’en allais vers la porte. Je n’avais pas eu un seul regard pour lui. Peut-être que mon vouvoiement était exagéré, mais je voulais lui montrer que je ne voulais rien savoir de lui.

***

Quand je sortis, je mettais mis à courir sur le trottoir. Je ne voulais pas qu’il me suive…. Je courrais sans savoir où aller. Je m’arrêtai hors de souffle. Je ne savais toujours pas où j’étais. Quand je finis par ouvrir les yeux, je voulais les refermer aussitôt. Je m’étais rendue à l’endroit ou David m’avait brisé le cœur… M’étais-je rendue là inconsciemment? Je n’en savais rien. Je voulais courir loin de cet homme qui ne m’intéressait pas du tout. Je me demandais si Yvonne était derrière tout ça. Elle allait m’entendre! Elle voulais sûrement me caser avec lui!

Je chassai mes pensées de la tête. Je m’avançai sur le sable et je m’assis sur la balançoire. Je me balançai et je fermai les yeux…. Je laissais le vent caresser mon visage et je fini par me laisser balancer…. Je n’avais pas beaucoup dormi ces derniers temps et je m’endormis facilement.

***********

Lisa il faut que je te parle, c’est important.

Je ne savais pas où j’étais. J’entendis une voix qui m’était familière…. Mais où étais-je?

Pour ça il faudrait que tu ouvres les yeux.

J’ouvris les yeux. Il faisait noir, non plutôt en soirée. Je vis que j’étais assise sur une balançoire. Je me levai d’un bond.

Je n’ai pas dormi tout ce temps là? Oh mon Dieu, Yvonne doit être morte d’inquiétude!

Je sentis mon portable vibrer dans ma poche. Je le pris et je regardai. S’était bien elle. Elle allait me tuer! Je l’ouvris et je vis qu’elle m’avait envoyé juste un message….

« Lisa, je te souhaite une bonne soirée, je vais rester à la maison, je suis fatiguée de ma journée de travail, gros bisous et à tout à l’heure, profite en bien. Yvonne. »

Je ne comprenais pas… Je me demandai ce qu’il se passait.

« Bonsoir Lisa. »

Je me retournai. Il était là…. J’étais très surprise….

« David ? Que fais-tu là? »

David ne me répondait pas et s’approchait de moi. Il me regardait différemment qu’avant. Je me demandais ce qu’il lui arrivait….

« Je viens te parler voyons… »

Il s’approchait encore. Je reculais…. Je ne savais pas pourquoi, mais j’avais peur….

« Lisa, pourquoi recule-tu ? Qu’est-ce que je t’ai fait? »

Je reculais encore…

« Qui es-tu! »

En entendant ces mots là, David se précipita sur moi.

« Lisa, c’est moi David! Qu’est-ce qu’il t’arrive! Tu me fais peur. »

Quand je sentis sa main sur ma joue, toutes ces craintes que je sentais s’envolaient….

« Oh, David… Excuse-moi je crois que…, Je pensais que j’étais en train de rêver. »

Mais qu’est-ce que je raconte moi!

«Je crois que tu es un peu fatiguée, ces temps-ci… »
« Je vais, y aller. David… »

Je m’éloignais de lui. Je voulais m’éloigner de lui…..

« Tout est fini avec Mariella Lisa. »

Je me stoppai net. Je ne pouvais pas avoir entendu cela, s’était impossible! Je me retournai.

« Quoi? »
« Tu as très bien entendu. »

Il s’approchait de moi. Je n’osais plus bouger cette fois-ci.

« Qu’est-ce qui c’est passé ? »

Sans qu’il me donne une réponse, il mis ses main sur mes joues et commençai à les caresser.

« Toi Lisa… Je t’aime… »
« Je… »

Mon coeur cognait comme un marteau….

« Tais-toi et laisse-moi t’embrasser. »

Il se penchait sur mes lèvres et en prit possession. Il était très passionné…. Je ne pouvais pas m’empêcher de lui répondre….

« Oh David si tu savais combien j’ai entendu ça! »

À cette réponse, il approfondit encore plus notre baiser……..

« Je t’aime Lisa… »

Je le sentis ensuite se séparer…. Le contact et la chaleur de ses lèvres me manquaient. Je ressentis des lèvres sur les miennes, mais cette-fois ci, je ne sentais pas les mêmes sensations. J’ouvris les yeux. J’étais horrifiée quand je vis de qui il s’agissait.

« Alors, Lisa je ne te fais pas le même effet? »

Je voyais Renaud devant moi…..

Je me réveillai en sursaut….. J’étais effrayée….

« Ahhh! »

J’étais tombée par terre…. Je me relevai aussitôt…. Je regardais partout. Je me rappelai le lieu où j’étais arrivée…. J’avais rêvé. J’avais tellement mal.

Je me remis à marcher. J’avais eu de la chance qu’il fasse encore clair…. Yvonne se poserait des questions, et l’autre, je priais pour qu’il soit parti!

Je n’eus d’autre choix que de rentrer, bouleversée……

Chapitre 11

Je priais pour que l’ami d’Yvonne soit repartit chez lui. S’était le dernier que je voulais voir. Celui que j’ai vu à la place de David, que j’ai embrassé! Cela voulait-il dire quelque chose ? Est-ce que quelque chose se passerait avec Renaud ? Je ne l’aime même pas! Il s’agit d’un parfait inconnu! Je chassai cette idée de la tête. Jamais de ma vie je n’avais fait de rêve prémonitoire, alors je me demandais pourquoi cela se passerait aujourd’hui! Ce n’était qu’un rêve, point final!

***********

J’étais arrivée devant la porte. J’hésitai un peu avant d’entrer. J’avais peur que son ami soit toujours là, et qu’Yvonne me râle dessus pour me demander « Diable, où étais-tu passée! » Comme elle l’avait fait si souvent avec moi, quand je rentrais tard. Elle avait les mêmes manies que ma mère ! Elles s’étaient passé le mot!

Je tournai la poignée. Je me suis dit que ce n’était pas bon signe quand je vis qu’elle n’était pas verrouillée. Aussitôt que j’avais mis un pied sur le tapis….

« Lisa!!! »

Yvonne arriva en trombe. Elle fonça sur moi.

« Tu peux me dire où tu étais ? »
« Je te l’ai dit Yvonne, je suis allée prendre l’air! Regarde, il ne fait même pas noir encore dehors! »
« Ne te cherche pas de raison Lisa Plenske! Tu m’as foutu une de ces trouilles! Et à Renaud aussi! »

Renaud ???

Il arriva à son tour. Mince! Il n’était pas parti!
Je me retournai vers lui, puis je regardais Yvonne.

« Quoi il s’est inquiété aussi ? Mais il ne me connait même pas! »

Quand je vis la réaction de Renaud, je vis qu’il en était blessé. N’empêche que j’avais raison. Yvonne, au lieu de prendre ma défense, me fusillait du regard.

« Lisa! »
« Mais quoi, c’est vrai! »

Je me retournai vers Renaud. Il avait vraiment l’air blessé.

« Renaud, je.. »
« Je crois que je vais y aller. »

Renaud fit la bise à Yvonne.

« Merci d’être venu me voir Renaud. »
« Ça m’a fait plaisir de te voir Yvonne. »

Il se retourna vers moi.

« Aurevoir Lisa. »

Je n’osais rien dire…. Il partit.

« Tu es contente de toi ? »

Je me retournais vers Yvonne qui était furieuse.

« Qu’est-ce que j’ai fais encore ? Cet homme je ne le connais que depuis quelques heures, tu veux que je lui dise quoi ? Oh merci Renaud! Et après je lui saute au coup et que je l’embrasse? »

« Un merci aurait été suffisant! »
« Bon c’est encore moi la méchante! »
« Il t’aime Lisa! »

Je fut choquée par ses paroles.

« Comment voulais-tu que je sois au courant ? Yvonne, il ne me connait presque pas! »

« Ça s’appelle le coup de foudre. Ça arrive tu sais! »
« Il t’a dit quelque chose ? »
« Non, mais il n’arrêtait pas de me poser des questions sur toi et je le voyais dans ses yeux, dès que son regard a croisé le tient! »
Je n’osais plus rien dire, à présent.

« Tu sais très bien que j’aime quelqu’un d’autre! »
« Il est marié Lisa! Il faudrait peut-être que tu passes par-dessus un jour où l’autre et que tu l’acceptes! »

Elle m’avait blessé. Comment osait-elle me dire ça ? Elle qui sait à quel point j’aime cet homme !

« Facile à dire! Cela est évident que tu ne connais pas ça toi! »
« Que veux-tu dire ? »
« Quand tu aimeras quelqu’un qui ne t’aime pas en retour, tu comprendras! »
« Laisses moi te dire que je comprends! TU M’ENTENDS ? JE TE COMPRENDS!!! »

Yvonne s’écroula en larmes devant moi.

« Moi j’essaies de m’y faire! De l’accepter! »

Elle pleurait toutes les larmes de son corps. Je me demandais ce qu’il se passait. Je me penchai vers elle et lui remonta le visage.

« Hey, qu’est-ce qu’il se passe? »
« Un homme. Comme toi Lisa. »

J’étais surprise. Je ne m’attendais pas du tout, mais tu tout à cela!

« Qui est-ce ? »
« C’est Max. »
« Max Peterson ? Le meilleur ami de David ? »
« Oui… Il est avec une autre femme. Sabrina… »
« Cette bimbo ? »
« Oui, je me demande bien ce qu’il lui trouve! Il m’a dit qu’il l’aimait et que notre nuit ne voulais rien dire pour lui! »

« Quoi, vous avez… »
« Oui. Après il m’a dit qu’il avait fait une erreur et qu’il s’en voulait. »

Yvonne pleura de plus belle.

« Oh, ma pauvre chérie. Je suis si égoïste! »

Je penchai et la serra très fort dans mes bras. Elle avait tant essayé de me consoler, que je n’avais même pas vu qu’elle souffrait autant que moi.

« Tu ne pouvais pas le savoir Lisa. »
« Oui, j’aurais du. Tu es mon amie et je n’ai rien vu de tout ça. Pardonne-moi Yvonne! »
« Je te pardonne. »
« Ça va aller… Ma belle je suis là. »

Yvonne reniflait encore.

« Je le sais Lisa. Merci. »

Je la serrai encore plus contre moi. Je m’en voulais de ne pas avoir été là pour elle. Elle avait vu ma peine, et moi je n’avais même pas vu la sienne. Elle avait essayé de le cacher en voyant mon état, pour pouvoir me consoler. Et moi je n’avais rien vu.Je me promis d’être là, quoi qu’il arrive, pour ma meilleure amie.
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marie18

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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:23

Chapitre 12

Yvonne m’avais demandé si je pouvais dormir avec elle cette nuit. J’acceptai sans hésiter. Je ne voulais pas la laisser toute seule dans cet état. Elle l’avait fait pour moi, alors je ne voyais pas pourquoi je ne le ferais pas pour elle. Elle m’a tant consolé, tellement de fois. C’était à mon tour d’être là pour elle maintenant. Elle a laissé ses peines de côté pour moi. Je laisserai mes peines de côté pour elle. Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit. J’avais peur qu’Yvonne fasse une bêtise comme moi, le jour on j’avais serré ce morceau de verre contre ma main. Je n’arrêtais pas de la surveiller. Nous avions parlé avant de nous endormir. Yvonne avait beaucoup pleuré. Je l’avais prit dans mes bras… Yvonne était vraiment très triste, comme moi avec David.

Je lui avait chanté une berceuse, comme mon père me chantait quand j’avais un gros chagrin….

Parfois je suis triste et j’ai mon cœur qui pleure. Je cherche sans trouver celle qui sera mon âme sœur. Parfois dans mes rêves elle me sourit. Et le matin, je suis encore seul dans mon lit…Parfois je sens qu’elle est près de moi. Parfois je l’entends me murmurer tout bas… Ce n’est que mon imagination… Comme dans toutes ces belles chansons. Il y a tant de ponts à traverser, Mais un jouur je vais te retrouver… C’est pour moi la plus belle des victoires... Ma victoire c’est d’ t’avoir avec moi… Ma victoire c’est d’t’avoir avec moi.

Yvonne aimait bien cette chanson elle aussi. Elle s’était endormie dans mes bras, avec de la misère. J’essuyai les larmes qui coulaient de ses joues……

****

Elle bougeait dans son sommeil. Nerveusement. Je m’assis dans mon lit et je la regardais. Je me demandais qu’est-ce qu’il se passait. Cela me rappelait du rêve que j’avais fait une nuit, quand je dormais avec Yvonne. J’avais rêvé de David. La grande salle où je me voyais en robe de demoiselle d’honneur et Mariella s’avançait dans sa belle robe blanche, prêtre à s’unir à l’homme de sa vie. J’entendis un bruit…. Une voix.

« Max, non! »

Elle bougea encore plus nerveusement dans son lit.

« Je t’aime, ne me fais pas ça! »

Elle allait tomber. Je m’approchai. Je la secouai un peu.

« Yvonne, allez, réveille-toi… Ce n’est qu’un rêve. »

Yvonne se réveilla en sueur. Elle me regardait. En larmes.

« Je les ai vu… Max m’a dit qu’il l’aimait… Et.. Et… Après je l’ai vu faire l’amour avec elle! »

Je la comprenais. J’avais mal pour elle. Je n’avais jamais vu en rêve David faire l’amour avec Mariella, mais en pensées, cela me faisais autant plus mal. J’étais la personne qui la comprenait plus que n’importe qui. Je m’approchais d’elle et j’essuyai ses larmes. Je la repris dans mes bras.

« Ce n’est qu’un rêve. Calme-toi ma puce. »
« En même tant c’est ce qu’il fait avec elle à chaque jour! De penser une autre femme dans ses bras, je ne le supporte pas! »

Tout comme moi qui a la nausée en imaginant Mariella dans les bras de David. Je ne devais pas montrer à Yvonne que j`avais mal, même si elle le savait. Elle avait besoin de moi. Yvonne avait vu malgré ça, ma peine. Que je ressentais autant qu’elle.

« Oh, comme je suis idiote! Pardonne-moi Lisa! Je te parle de mes problèmes et tu souffres autant que moi… »
« Non, Yvonne. Ce n’est rien. Tu as trop souffert à silence. C’est de ma faute. Je n’ai même pas vu que tu souffrais de la situation autant que moi. Je n’ai vu que moi la dedans, et toi, je t’ai laissé de côté. Tu ne sais pas à quel point je m’en veux! »

S’était Yvonne qui me prenait dans ses bras à présent.

« Tu ne pouvais pas le savoir, ma puce. »
« Tu as laissé ta peine de côté pour moi. Je le ferais pour toi. »
« Ne fais pas ça. Nous allons combattre toutes les deux nos peines. Ensemble. »
« Tu as raison. »

Nous restâmes collées comme ça.

Un portable se mit à vibrer. Yvonne se sépara de moi et était surprise.

« C’est le tiens ou le mien ? »

Je me levai.

« C’est le tiens Yvonne. »

Yvonne se leva surprise. Elle ouvrit son portable. Je la regardai et elle faisait une drôle de mine.

« Yvonne, qui y a-t-il ? »
« C’est Max, il veut me voir, tout de suite. »

J’étais surprise. Yvonne prit peur.

« Si c’est pour m’annoncer ce que je ne veux pas qu’il m’annonce ? »
« À trois heures du matin, ça m’étonnerais. Tu devrais y aller…. »
« Tu crois ? »
« Oui. Je crois que c’est bon signe. »

Yvonne me sourit.

« Mais.. »

Je vis qu’elle avait peur, mais je la rassurai… Elle m’embrassa et parti. Je me rallongeai. J’étais contente pour elle, si s’était ce que je pensais. Mais d’après moi, cela semblait être si vite. Moi il n’était pas là. Des larmes coulaient sur mes yeux et je m’endormis quelques instants après.

Chapitre 13

Pour une fois, j’avais bien dormi. Aucun rêve troublant… Rien du tout. Cela m’avait grandement soulagé. J’avais besoin de cette nuit pour me reposer. Quand je m’étais levée ce matin, je vis qu’Yvonne n’était pas là. Je me rappelai quand elle avait reçu un message de Max. Max lui avait surement dit qu’il l’aimait, et qu’il avait fait une erreur. Sinon Yvonne serait encore là à pleurer dans mes bras. Oui il lui avait sûrement dit qu’il avait fait une erreur…. J’aurais tellement aimé que David me dise ces mêmes mots. Mais là, il faut bien atterrir sur terre un jour. Il est marié, il faudra bien que je l’accepte un jour ou l’autre. Comment faire face à sa belle et jolie Mariella, je ne faisais plus le poids contre elle. Dire que cet homme m’avait déjà aimé. Dieu que j’aurais du m’en rendre compte! Comment j’aurais pu le savoir ? David ne m’avais jamais rien dit et n’avait jamais montré quoi que ce soit d’un quelconque sentiment pour moi ! Je ne suis pas l’oracle bon sang! Je ne pouvais pas le deviner, il ne m’en parlait jamais. Je m’en voulais tellement de n’avoir rien vu. Si je l’aurais vu je crois que je caresserais ma bague sur mon doigt et que je regarderais nos enfants jouer dans la cours de notre maison. J’imaginais David me prendre par la taille et nous dire qu’il est si heureux d’être le père de mes enfants et heureux d’être mon époux. Mais ceci était loin d’arriver. Il y avait une femme qui était de trop. Maintenant, c’est moi qui suis de trop. C’est moi qui aurait du lui dévoiler mes sentiments depuis bien longtemps. J’aurai été Lisa Seidel. Maintenant c’est Mariella Seidel. Ça ne lui va même pas bien ! Je décidai d’arrêter d’y penser pour ne pas avoir encore une fois, les larmes aux yeux. J’avais hâte que mes vacances de travail finissent. J’étais tellement contente de prendre ces vacances! Mais maintenant, je veux travailler, pour ne plus penser à lui. Cela va être difficile de ne plus penser à lui, quand je sais que mon bureau est en face du sien. Cela sera très difficile quand il reviendra. J’aurai du mal à le regarder droit dans les yeux comme j’avais l’habitude de faire. Maintenant il saura pourquoi je le regardais aussi intensément. Je m’en voulais parfois d’être devenue son assistante. J’avais beaucoup de difficulté à séparer les sentiments du travail. Ma mère me l’avait souvent dit, quand un jour je lui avait dit ce que je ressentais pour David.

« Maman, j’aime David…. »

Ma mère me regardait. Elle s’approcha et me mit la main dans les cheveux.

« Je sais ma chérie. Je vois qu’à chaque fois que tu le regardes, la lueur dans tes yeux. Tu me faisais penser à moi avec ton père. »

« Mais toi, il l’a vu tout de suite n’est-ce pas… »

Ma mère ria.

« Oh non, saches que je me suis battue pour avoir ton père. Avec cette bimbo qu’il trainait…. »

Je regardais ma mère étonnée.

« Bimbo ?»
« Oui, elle s’appelait Cyril Hofmann. »
« Hofmann ? »

J’étais encore plus surprise.

« Oui, c’est la mère de Sabrina. Une vraie blonde celle là. Là on sait de qui elle tient cette petite. »

Ma mère et moi rirent de bon cœur.

« Même ton père m’a dit qu’il ne savait même pas qu’est-ce qu’il lui avait trouvé. »
« Je suis contente qu’il t’aille trouvée. »
« Moi aussi ma chérie, sinon tu ne serais pas là. »

Elle me sourit et me prit dans ses bras.

« J’espère que David viendra vers toi, mais n’oublie pas. Il ne faut pas
mélanger la vie privée et le travail. »


Il ne faut pas mélanger la vie privée et le travail.

Elle me le disait souvent. J’essayais de ne pas mélanger amour et travail, mais je n’y arrivais pas. S’était trop difficile. Je devais avouer que j’ai déjà voulu démissionner de ce poste. Quand je le voyais à quelques mètres de moi, je retenais l’envie d’aller lui sauter dans les bras et de l’embrasser comme une femme qui n’avait jamais embrassé un homme de toute sa vie. Il avait vu à quelques fois que j’étais distante de lui. Il m’avait demandé ce qu’il se passait ou s’il avait fait quelque chose de mal, mais je lui avais dit qu’il se faisait des idées. Il avait eu du mal à me croire et m’avais dit de lui parler si il y avait quelque chose qui me tracassait. Je lui avais tout le temps dit que tout allait bien. J’étais le top numéro un de la plus mauvaise menteuse de ma génération. Quand je mentais, tout le monde le savait. Les autres me demandaient ce que j’avais, mais je n’avais jamais rien dit. J’aurais du le dire. Je suis en amour ! J’étais en amour avec un homme à qui le cœur était déjà comblé! Les autres avaient finit par me laisser tranquille. Je gardais tout en moi. J’avais de la peine, mais je ne voulais pas me confier. J’avais peur.

Ding dong

La sonnette me sortis de mes pensées. Je regardai mon réveil et il était déjà midi. J’avais eu une longue nuit de sommeil! J’enfilai vite quelque chose et j’allai ouvrir la porte. Je me disais que c’était Yvonne qui avait oublié ses clés. Elle rentrait bien tard! Si ce n’était pas une Yvonne réconciliée avec son Max, je me demandais ce qu’elle avait fait pendant toute la nuit! Je me rendis à la porte et l’ouvrit. Quand je vis la personne devant moi, je raidis d’un coup.

Oh non, pas lui !

Je me forçai de parler…

« Renaud, si tu cherches Yvonne, elle n’est pas là. »
« C’est toi que je viens voir. »
« Quoi ? »
« Je n’en peux plus de ne plus te voir Lisa. »

Il s’était approché de moi et m’avais mis ses mains sur les joues.

« Renaud, je vais être… »

Il me coupa la parole et s’empara de mes lèvres. Des lèvres qui étaient si douces. Des lèvres qui pourraient être celles de David….. Je ne pouvais plus m’enlever David de la tête. Tellement que j’approfondis mon baiser avec Renaud.

Chapitre 14

Je sentais sa langue s’emparer de la mienne. Je ne savais plus où j’étais. Je voyais toujours David. Rien que lui. Tout à coup je sentis une froideur.

« Lisa….. J’ai tellement entendu ça…. »
« Oh, David…. »
« David ? »

Il se sépara de moi. Je ne sentais plus la chaleur de ses lèvres contre les miennes. J’ouvris les yeux. Avec horreur, j’avais vu ce qu’il s’était passé. J’avais embrassé Renaud ! Enfin, il m’avait embrassé!

« Qui est David ? »

Sans que Renaud ait eu de réponse, je le giflai.

« Mais qu’est-ce qu’il te prend! »

Renaud n’avait pas l’air à comprendre ma réaction. Il se frottait la joue.

« C’est plutôt à moi de te le demander! »

J’étais encore fâchée.

« Qu’est-ce qui te donne le droit de m’embrasser !? »
« Tu n’étais pas contre, mais à ce que je vois je n’étais pas l’objet de tes pensées! »

J’étais dans une colère noire. Comment avait-il osé ? Il me connaissait à peine! En plus s’était de sa faute!

« Tu n’avais pas à m’embrasser! »
« Je t’aime! »
« Pas moi ! »

Renaud était visiblement blessé.

« Qui est David ? Je veux le savoir! »
«Ça ne te regardes pas! Maintenant, vas-t-en ! »

Renaud ne voulait pas me laisser seule.

« Je ne veux pas. »
« Dégages de chez moi! »

Je le poussai de force, mais celui-ci était trop fort. Il s’approchait quand même de moi. Il voulait à nouveau m’embrasser et moi je ne voulais pas. Pour qu’il comprenne, j’ai du faire une chose quasiment impardonnable.

Et PAM ! Renaud tomba à genou. Je ne l’avais pas raté….

« Aie!!! »

Renaud se releva et se tenait l’entre jambe.

« Je crois que j’ai compris! »

Je ne disais rien. Renaud me lança un regard noir et sortit de l’appartement avec un peu de difficulté. Quand Renaud sortait, je vis Yvonne enfin arriver. Renaud ne lui parlait pas et descendit les marches. Yvonne arriva et me regardait surprise.

« Lisa, qu’est-ce qu’il a Renaud ? »
« Rien. »
« Lisa. Il marchait très bizarrement, avec une main entre les deux jambes. »

« Il n’avait qu’à pas m’embrasser! »
« Il t’a embrassé ? »
« Oui ! J’ai… J’ai continué le baiser… »

Je rougissais à présent.

« Ah, tu pensais à David.. »
« Mais comment tu… »
« Je te connais Lisa Plenske. »
« Un peu trop même. »

Yvonne me souriait. On était faites pour se comprendre.

« Mais pauvre Renaud tout de même! »
« Yvonne ! »

Yvonne ne disait rien…. Je continuai à parler.

« Au fait, où étais-tu passée ? »

Yvonne me souriait à présent.

« J’étais avec Max. »
« Je m’en doutais! »
« Pourquoi tu me le demandes alors ? »
« Pour te l’entendre dire! Alors il s’est passé quoi ? »

Yvonne se mit à tout me raconter, dans les détails. Max lui avait enfin avoué son amour et lui avait dit qu’il avait fait une erreur avec Sabrina. Il lui avait demandé de le pardonner de lui avoir fait autant de mal et qu’ils avaient passé le reste de la nuit et une bonne partie de la matinée à faire l’amour. Yvonne était très heureuse.

« Je l’aime tant Lisa! »
« Je suis contente pour toi ma belle. »

Je m’avançai et je la pris dans mes bras. Elle me serrait contre elle. J’étais contente qu’elle ait enfin trouvé l’âme sœur. J’étais triste d’un autre côté de savoir que celui que je voulais, ne serait jamais plus accessible.
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marie18

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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:25

Chapitre 15

Je restais dans ses bras. Yvonne ne me voyait pas, mais sentit que j’avais de la peine. Elle avait sentit mes larmes dans son cou. Pourquoi ne pouvais-je pas m’empêcher de pleurer? Je devrais être heureuse pour elle! Pourquoi fallait-il à tout prix que je gâche le bonheur des autres pour mon propre intérêt? Il n’y avait pas que moi sur cette terre! Tout le monde avait au moins déjà vécu une situation semblable que la mienne! Il est vrai que cela n’est pas vu de la même façon lorsque nous le vivons nous même. Et moi, en ce moment, je ne pouvais décrire la douleur que je ressentais. J’aimais un homme qui ne serait sans doute plus jamais libre. Comment tenter de garder le contrôle? Comment faire pour ne pas s’écrouler devant ses amis et sa famille? Comment vais-je essayer de regarder l’homme que j’aime dans les yeux sans verser de larmes? Je ne serais pas capable. Je ne réussirai pas à surmonter cela. Je ne m’imagine pas vivre ma vie sans un autre homme que lui. Je restais agrippée à mon amie. Je lui frotta le dos. J’avais les larmes aux yeux, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être heureuse pour ma meilleure amie.

« Je suis contente pour toi ma belle. »

Yvonne se sépara de moi et me regardait dans les yeux. Elle savait que j’étais triste pour une autre raison, qu’elle connaissait très bien. Elle me dégagea les mèches de mon visage.

« Merci ma puce…. Tu vas voir, tout va bien aller Lisa, tu trouveras quelqu’un qui t’aimera telle que tu es.

Une boule monta dans ma gorge.

« Je ne vois personne d’autre homme que lui Yvonne. Je l’aime trop et ça me fait mal… »

Les larmes coulaient à flot. Yvonne ne disait rien, parce qu’elle me comprenait. Elle ne voulait sûrement en ajouter pour me faire pleurer davantage. Je savais bien qu’elle voulait bien me dire que j’aurais peut-être une chance dans ma vie avec cet homme, mais elle n’osait pas me le dire. Je disais cela car nous ne nous disons rien et nous nous comprenions. Je crois que j’étais la seule à la connaitre par cœur et qu’elle aussi, elle était la seule personne qui me connaissais aussi bien. Tout le monde nous avait dit que nous étions comme les deux doigts de la main, de vraies sœurs. Je n’allais pas lâcher cette femme. Jamais de la vie, et j’espérais rester en contact avec elle tout le long de ma vie. Sans elle et mes parents, je ne sais pas ce qu’il m’aurait arrivé. Je ne pouvais pas me l’imaginer. Je regardais mon amie droit dans les yeux. Elle me regardait et me sourit. Son sourire m’avait donné envie de sourire. Je m’approchais d’elle.

« Tu sais que je t’aime toi ? »

Yvonne s’approchait encore plus de moi.

« Moi aussi ma belle, ma pupuce. »

Je la repris dans mes bras.

« J’ai de la chance de t’avoir. »
« Moi aussi, ma cocotte. »

Nous finîmes par nous séparer.

Toc, toc, toc…..

Yvonne me regardait surprise.

« Qui c’est à cette heure? »
« J’en sais rien… »

J’étais aussi surpris qu’elle.

Yvonna alla ouvrir.

« Ah, bonsoir… »

Je ne savais pas qui cela était. J’allai la rejoindre dans la cuisine.

« Yvonne? »

Yvonne me regardait, mais elle ne me répondit pas. Elle déplaça et je pus voir de qui il s’agissait….. En le voyant, je me sentis énormément mal à l’aise… Je me sentais très mal par rapport à ce qu’il s’était passé. Je m’avançai.

« Renaud. »
« Salut Lisa. »

Yvonne voyait bien que Renaud était revenu pour moi. Elle avait vu aussi qu’il voudrait sûrement me parler en privé.

« Bon, je crois que vous avez besoin de parler. Je vais aller me coucher, je suis crevée. »
« Ne t’en fais pas Yvonne, je ne vais pas faire de…bêtise cette fois-ci.

Yvonne me sourit.

« Bon, je vais pouvoir dormir sur mes deux oreilles en tout cas. »

Elle nous laissa. Renaud et moi hésitions pendant plusieurs minutes avant de prendre la parole.

« Je suis désolé(e) » Avons-nous dit en même temps.

Surprise de la réponde de Renaud, je m’avançai vers lui.

« Non, c’est moi… Je n’aurai pas du me laisser emporter. Je n’ai pas voulu te donner de faux espoirs. Et je…. Je regardais son entre-jambe. Je suis désolée de t’avoir mis un coup de pied au…. »

Je rougissais. Renaud s’avançait vers moi à son tour.

« Non Lisa. C’est moi. Je n’aurais pas du t’embrasser. C’est moi qui suis désolé. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit. Excuse-moi.

Il s’avança vers moi et me tendit la main.

« Amis? »

Je lui souris. Cet homme n’était pas si mal après tout. Je lui prit la main et la serra.

« Amis. »

Renaud me sourit. Je lui rendis son sourire. Je regardais autour de moi, je ne pouvais pas rester, je voulais prendre l’air.

« Tu veux sortir? Je manque d’air. »

Renaud me souriait.

« Oui..Si tu ne me …. »
« Non, il n’y a pas de danger, ne t’inquiète pas… »

Nous rîmes tout les deux de bon cœur.

« D’accord, tu veux aller où? »
« Me promener c’est tout… »
« D’accord. »

J’allai chercher mon manteau. Renaud m’aida à l’enfiler et nous sortîmes tout les deux dehors. Renaud était quelqu’un de bien dans le fond………




Chapitre 16

Renaud et moi marchâmes sur le trottoir. L’air frais me faisait tellement de bien. Nous n’avions pas parlé, et ce moment fut agréable. Renaud avait finit par rompre le silence.

« Tu veux aller au parc? »

Je savais de quel parc il parlait, car s’était le seul qui avait près de nous. S’était bien le dernier endroit que je voulais éviter. Je ne voulais pas me rappeler ce qu’il s’y était passé, pour ne pas ressentir des sentiments douloureux plus qu’ils ne l’étaient là.

«Si tu veux bien, j’aimerais ne pas y aller. »
« Pourquoi ? »

Je m’arrêtai, un moment. Je n’avais plus peur de lui cacher quoi que se soit à présent.

« À cause de David. »
« David? »
« Oui. David Seidel, son nom au complet. S’était mon meilleur ami et … Et je suis tombée amoureuse de lui. »
« Ah… »

Je vis bien que Renaud était un peu déçu. Mais il semblait quand même avoir de la peine pour moi…

«Et que c’est-t-il passé? Si tu veux m’en parler bien sûr. »
« Je ferais mieux d’en parler, car ça finira par m’étouffer un jour. Même si je l’ai dit à Yvonne, je ne peux m’empêcher d’avoir une boule dans la gorge. »

Renaud me prit la main et m’entraina vers le banc qui était le plus proche de nous. Il me fit m’asseoir à ses côtés. Il était près à m’écouter. Même si il me connaissait depuis à peine quelques jours, je sentis que je pouvais avoir confiance en lui. Il me prit alors la main :

« Je suis prêt à t’écouter, Lisa. Raconte-moi tout, cela te feras du bien. »

Il me sourit. J’étais attendrie par son attitude. Pour une fois dans ma vie, un homme était en écoute de mes peines. David avait été là, c’est certain, mais aujourd’hui, ce n’était pas la même chose.

« Merci Renaud… »

J’avais hésité avant de commencer mon récit. J’avais encore une boule dans la gorge. J’avais de la misère à dire ce que j’avais sur le cœur. Pour m’aider, Renaud avait passé sa main dans mon dos. Ce qui m’aidait davantage.

« Et bien, je crois que je devrais commencer par le début… Alors voilà. David et moi nous sommes les meilleurs amis du monde. Je le connais depuis le jardin d’enfans. Nos deux mères étaient de très grandes amies. Elles le sont encore aujourd’hui… Moi et David nous parlions de tout et de rien. On se confiait tout nos moindre secrets, les plus débiles aux plus sérieux. David se confiait beaucoup à moi et moi aussi…. Mais un jour, j’ai réalisé que je l’aimais bien plus que ça. J’étais tombée amoureuse de lui. Je l’aimais alors que lui était avec une autre femme, Mariella Von Brahmberg. Ce que j’ignorais, c’est que David m’aimait aussi. Il n’avait pas osé me le dire. Il m’en fait par treize ans plus tard! Comment je pouvais le savoir moi? Je me suis dit que j’aurais du m’en apercevoir. Comme ça nous serions sûrement ensemble aujourd’hui. C’est….Je pointais le parc. C’est là bas ou je comptais lui dire ce que je ressentais pour lui. S’était le soir d’un beach party. J’avais lui annoncer quelque chose, et lui aussi. Je savais très bien qu’il était avec Mariella. J’espérais de tout mon cœur qu’il venait m’annoncer sa rupture avc elle. Sa rupture pour se rendre compte que s’était moi la femme qu’il lui fallait. Au lieu de cela, il m’avais annoncé ses fiançailles avec Mariella. Quand je l’ai su, je ne pouvais pas expliquer le mal que je ressentais à cet instant là. Un mal que je ressens encore aujourd’hui. Je ne sais pas quoi faire, pour que ce mal s’en aille. On dirait qu’il ne va jamais s’en aller….

Je fis une pause avant de continuer. Renaud ne me pressait pas. Il me laissa prendre mon temps.

« Finalement, je lui ai dit ce que je ressentais. Et oui, je lui ai enfin dit que je l’aimais. Mais lui, il m’a dit que s’était trop tard. Et voilà que maintenant il est marié avec Mariella et qu’ils sont en voyage de noces. Je regardai Renaud en larmes, je n’en pouvais plus. Et voilà, c’est comme ça, et il faut s’y faire! »

J’éclatai en sanglot. Renaud se colla de plus en plus à moi et me pris dans ses bras.

« Je suis tellement désolé, Lisa… Je ne sais pas quoi te dire… »
« De m’écouter, à été plus que suffisant, Renaud. »

Je regardai Renaud et ce-dernier me souriait. Il essuya vite mes larmes et me donna un baiser sur le front. Nous restâmes collés comme ça. Cela me faisait le plus grand bien.

« Merci. »
« De rien, je suis là et je serai toujours là »

Cet homme me remontait le moral peut à peu. Je lui en était très reconnaissante. Il m’enlaçait dans ses bras et je me laissai faire. C’est ce dont j’avais le plus besoin ces temps-ci.

« Lisa! À ce que je vois, tu a fait ta petite coquine en notre absence! »

Renaud et moi nous nous séparâmes surpris. Je me levai et…. Oh non…. Pas de retour pitié!

« Ah, Mariella! David…. »

Une boule remontait à nouveau de ma gorge. Ils ne pouvaient pas être revenus aussi soudainement, non…. Je ne voulais pas…. Je ne pourrais plus le regarder…. Tout mes sentiments remonteraient à la surface….

« Bonsoir, Lisa… »

David me jeta un regard froid, n’ayant pas oublié mes gestes au moment de son départ.

« Vous, avez passé un bon voyage? »
« S’était merveilleux Lisa, tu ne peux pas savoir! N’est-ce pas mon amour? »

Elle se précipita dans les bras de David. Elle l’embrassa à pleine bouche. Je ressentis un poignard dans le cœur. Ce qui me fit le plus mal c’est que David avait répondu à son baiser avec encore plus de passion.

« Oh, oui mon cœur. »

Les deux se séparèrent. Mariella regardait Renaud.

« Lisa, tu ne nous présente pas ton ami? »
« Oui, c’est Renaud Kowalski. Renaud je te présente, David et Mariella… Seidel.

Renaud avait comprit de qui il s’agissait. Il s’avança près d’eux.

« Enchanté, je suis Renaud. »
« Enchantée!! »

Je trouvais que David le regardait bizarrement.

« Enchanté aussi. »

Il lui avait répondu froidement. Bon Dieu pour qui se prenait t-il?

Renaud me regardait…

« Ce n’est rien ne t’en fais pas, il est comme ça avec tout le monde… »

David me lança un regard noir. Renaud me regardait.

« Tu veux que je te raccompagne, Lisa? Je ne vais pas tarder à rentrer, désolé…. »
« Non ça ira. »

Renaud s’avança près de moi et m’embrassa sur la bouche. Je sentis que se baiser était tout à fait sincère. Je me laissai faire et le lui rendit. Renaud se sépara de moi et colla son front contre le mien.

« Prends-soin de toi. »
« Merci toi aussi. »
« On se revoit bientôt. »
« Oui… »

Je regardai Renaud. Il se retourna puis partit dans sa direction. Je le regardai longuement s’en aller. Je me sentais mal en l’aise en pensant à David lorsqu’il m’a embrassé. Par contre je ne regrettais pour rien au monde ce baiser. Je regardai David, il n’avait pas l’air d’aimer cela. Mais pourquoi réagissait-t-il ainsi? Il était marié après tout. Il avait bien fait pire avec Mariella! Si ça se trouve, elle était peut-être enceinte de lui!

« Je vois que tu n’as pas perdu ton temps ma Lisa! »

Je regardais Mariella, qui semblait être heureuse pour moi. David lui, il n’avait osé rien dire.

« Non, c’est quelqu’un de bien. »
« Je suis contente pour toi. »
« Ce n’est qu’un ami… Pour le moment. »
« En tout cas c’est dans la bonne voix. »
« Sans doute. Merci Mariella. J’y vais moi. Bonne soirée. »
« Tu ne restes pas avec nous! »
« Je suis crevée. On se voit demain. Bonne nuit, Mariella. David. »

David me regardait. Je le regardais. Je voulais lui montrer que je l’aimais toujours. Il avait compris mon regard. Je pris peur que Mariella s’en aperçoive. Mes yeux s’embuaient de larmes. Je me reculai, pour ne pas que personne le remarque. Je me retournai d’un pas vif et je me mit à marcher rapidement…. Je les entendis parler au loin.

« Mais qu’est-ce qu’elle a. »
« Elle nous l’a dit. C’est la fatigue. »

Je marchais encore.

« Si seulement se n’était que cela. »

Je m’enfonçai encore plus loin dans la rue qui était sombre et qui cachait ma tristesse……
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marie18

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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:26

Chapitre 17


Je marchais encore le long de la rue, les larmes aux yeux. David était revenu… J’aurais voulu qu’il reste encore la bas, encore quelques temps. Pourquoi, étaient-ils revenus plus tôt ? S’étaient-ils chicanés?
Mais voyons Lisa! De la façon dont Mariella se comportait avec lui, il est clair que ces deux là filent le parfait bonheur ! De toute façon, cela ne me regardait en rien. Je suis sûre que David m’aurait envoyé sur les roses si je lui avais demandé. Celui là ne m’avait apparemment pas encore pardonné pour la fois ou je ne lui avais donné aucun signe de vie le jour de son départ. Cela avait été trop difficile pour moi. Je ne crois pas que je l’aurais laissé partir si j’aurais été là. Cela m’avait pris une force incroyable pour ne pas crier dans toute l’église que je m’opposais à son mariage. Ma présence avant son départ se serait terminé en catastrophe et des regards glacials se seraient sans doute posés sur moi… Alors, cela en était mieux ainsi……. J’espérais ne pas trop les entendre parler de leur voyage de noces quand je retournerais travailler. Je ne supporterais pas trop l’idée qu’ils se touchent, qu’ils s’embrassent. Comment allais-je faire ? Comment pourrais-je accepter l’idée qu’une autre femme que moi, serait dans ses bras ? Je ne le savais pas et je ne le pouvais pas…. Je n’arriverais pas à l’accepter…. Je ne m’en sentais pas capable! C’est comme si on demandait à Roméo de cesser d’aimer Juliette! Comme si on me demandait de m’arracher le cœur… Non, mon cœur, c’est lui. David. Sans lui, je ne pouvais plus vivre, plus respirer. Tout le monde disait, vaut mieux l’avoir en ami que rien du tout! Cela n’était pas assez suffisant pour moi. Je l’aimais trop pour cela. Il y a bien longtemps que je ne le considérais plus comme un simple ami. Je voulais faire ma vie avec lui. Apparemment une femme m’a volé cette place. L’idée qu’elle puisse peut-être porter la vie en elle, me détruit. Je voulais être la mère de ses enfants….

Lorsque j’arrêtai de penser, je constatai que je m’étais vraiment éloignée de ma demeure. Je regardai partout autour de moi, paniquée. Lorsque je vis avec surprise l’immense maison devant moi, qui ressemblait à une certaine demeure….

« Lisa ? Que fais-tu là par un froid pareil ? »

Je m’approchai de l’ombre qui était assise sur le banc. Quand je vis de qui il s’agissait, cela me réconfortai. Je m’assis à ses côtés.

« Bonsoir Laura. »
« Ma puce. »

Elle s’approcha de moi et me serra dans ses bras. Je la serrais à mon tour. Je l’avais toujours considéré comme une seconde mère.

« Tu sais que tu m’as manqué ces derniers temps? »
« Excuses-moi.. Je ne voulais pas t’inquiéter, je voulais prendre du recul… »
« Je comprends ma belle, surtout après le départ de David…Tu sais, il… »
« Il m’en veut encore je sais. » Je me séparai d’elle. « Je n’aurai pas été capable, Laura. Je ne l’aurai pas laissé partir, je l’aime trop! »

Mes yeux étaient désormais en larmes. Je ne pouvais pas m’empêcher d’éclater en sanglot…..

« Je sais… Shhhhh »
« Une chance que tu es là. »
« Je serai toujours là tu le sais bien… »

Elle essuya mes larmes. Elle avait vraiment le tour de me consoler.

« Tu veux venir boire un chocolat chaud? David et Mariella ne sont pas à la maison et Frédérick est allé faire un tour chez ton père. »
« Je ne veux pas te déranger. Laura. »

Laura me regardait faussement contrariée.

« Toi me déranger ? Mais ne me dis pas de sottise ! Tu viens prendre un chocolat chaud ! »
« Tu as le tour toi ! Bon d’accord. »

Je me levai suivit de Laura. Nous allâmes dans la Villa.

*******
Laura m’avait servit un bon chocolat chaud et nous discutâmes de tout et de rien comme à l’habitude. Soudain, je vis que Laura était songeuse. Cela m’inquiétais et j’allai m’asseoir à ses côtés. Je lui pris la main.

« Laura, quelque chose ne va pas ? »

Laura m’avait ensuite regardé en n’osant pas me répondre. Je n’aimais pas cela du tout.

« Laura, tu me le dis, s’il te plaît! »
« Ne t’emportes pas… Lisa. J’avais bien l’intention de t’en parler »

Quand j’entendis cette phrase, je m’étais tout de suite dit qu’il s’était passé quelque chose entre David et Mariella. De la façon dont Laura me regardait, cela n’était pas une bonne nouvelle pour moi…. Je ne voulais pas l’entendre…

« Ils… Ils vont avoir un bébé ? » Je tentais de retenir mes larmes.
« Cela n’a rien avoir avec Mariella, Lisa. »
« Alors, c’est quoi? »
« David. »

Cela m’inquiétait de plus en plus. Où voulait-elle en venir ?

« S’il te plaît Laura. Dis moi ce qu’il se passe ! »
« Je ne suis pas pour son mariage avec Mariella. »

J’étais surprise. « Pourquoi ? »

Parce que cela me contrarie?

« Parce qu’il t’aime toujours. »

J’étais figée par ses paroles. Je ne pouvais pas la croire.

« Je… Comment tu peux le savoir ? Il te l’a dit? »
« Non Lisa, mais je le vois dans ses yeux. Je connais mon fils. »
« J’ai vu clairement qu’il aimait Mariella. Ils se sont embrassés devant moi. David avait l’air très à l’aise de la situation ! »

Laura me fixait.

«Il faut me croire. Lisa. »
« Alors, pourquoi l’a-t-il épousé? Tu peux me le dire? Comment a-t-il osé
me faire souffrir en ayant connaissance de mes sentiments pour lui? Car oui je lui avais dit. Tous ces sentiments que je ressentais pour lui, pendant toutes ces années ! Et lui s’en va marier une autre femme ! Comment je suis censée le prendre moi ? Comment vais-je pouvoir travailler à ces côtés en sachant qu’il pourrait être avec elle entrain de l’embrasser, de la toucher dans son bureau, comment pourrais-je supporter leur sourire complice ou encore leur baisers volés ! De supporter qu’il lui fasse un enfant m’est impossible! Je ne le supporterai pas. »

Les larmes ne cessèrent de couler. J’étais hors de moi. J’étais dépassée par les événements. Laura me regardait sans dire un mot. Nous ne nous doutions pas que quelqu’un se tenait là, tout près de nous. J’entendis des pas derrière moi. Laura vit la personne avant moi. Surprise, elle alla ouvrir la bouche, mais la referma aussitôt…. Je me retournai à mon tour. Il était là. Il me voyait, comme il m’avait souvent vu en larmes. Cette fois-ci, il me regardait différemment qu’avant.

« David. »

Mariella n’était pas là. Il me regardait. C’est là que je compris qu’il avait tout entendu. Il s’approcha de moi…. Je vis Laura se lever, toujours aussi surprise.

« Je crois que je vais vous laisser seuls. »

Laura monta à l’étage. David avait toujours le regard sur moi. Il allait mettre ses mains sur les joues pour essuyer mes larmes, mais je reculai.

« Mariella n’est pas là? »

Il n’osait pas me répondre. Il s’approchait encore de moi.

« Non. Elle m’a dit qu’elle allait voir une amie après notre ballade. »
« Ah. »

Il était à présent qu’à quelques centimètres de moi.

« Pardonnes-moi. »

Sur cette parole, il prit mon visage entre ses mains et s’empara de mes lèvres. Mon cœur battait à cent miles à l’heure. Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Avec toutes mes forces, je mis mes deux mains sur son torse et le repoussai.

« Qu’est-ce qu’il te prend ! »
« Lisa, non..,, Pardonnes-moi… »
« Tu es marié David ! »

Il s’approchait de moi et colla son front au mien. Je ne pouvais pas lutter.

« Je t’aime Lisa. »

J’avais tellement entendu ces paroles, mais là…. Il y avait un obstacle.
Il me regardait droit dans les yeux. Il me serra contre lui. Il m’embrassa. Je ne pouvais m’empêcher de répondre à son baiser. J’avais tellement rêver à ses lèvres si douces, jour et nuit….. Il approfondit encore plus notre baiser. C’est à ce moment là que je vis que cela allait beaucoup trop loin.

« David, arrête.. »
« Non… »
« S’il te plaît. »
« Lisa. »
« David ! »

Il finit par se séparer de moi. Je le regardai confuse et me reculai.

« Je crois que je devrais rentrer. »
« Non, reste… »
« Tu as pensé à ta femme, peut-être? Tu es marié je te signale! »
« … »
« Je ne suis pas une chose que l’on peut manipuler à sa guise! »
« Jamais je ne te manipulerai ! Je t’aime ! »
« Alors pourquoi l’avoir mariée elle et me regarder souffrir et même de me demander de ne pas gâcher ton mariage! »
« Car j’ai été aveugle. C’est en étant loin de toi que je l’ai réalisé. Lisa... »

David s’approchait encore de moi, mais je reculais encore.

« Ne crois pas que cela sera aussi facile! »
« Lisa! »

Je m’approchai de lui.

« Je ferai mieux de m’en aller. David. »

David me bloquais le chemin. Je le regardai avec insistance.

« S’il te plaît. »

Il vit que cela n’était pas la peine d’insister. Je vis qu’il avait été sincère. Il avait l’air démoli, mais je ne pouvais pas supporter de rester encore longtemps ici.

Je partis sans me retourner. J’étais trop bouleversée pour le regarder. J’ouvris la porte et je sortis.

Chapitre 18

Je continuais de marcher, d’un pas rapide. Je ne voulais en aucun cas me retourner vers sa maison. Comment avait-il osé ? Comment avait-il pu me faire cela ? Il ne m’aurait pas aussi facilement! Il est vrai que je l’avais toujours voulu. Pourquoi agissais-je ainsi ? Parce qu’il m’avait fait énormément souffrir ! Il ne m’aurait pas comme cela, il en n’est aucunement question ! S’était à son tour de souffrir maintenant ! Je ne lui donnerais sûrement pas ce qu’il voulait !

« Alors, c’est lui David. »

Je reconnus cette voix. Il m’avait suivit jusqu’ici ? Je me retournai pour lui faire face.

« Renaud ? »
« Oui, c’est moi. »

Il s’approcha de moi. Je baissais la tête.

« Oui. C’est lui. Il ma dit qu’il m’aimait… »

Je baissai les yeux. Les larmes coulaient.

« Il ne me mérite pas ! Pourquoi m’a-t-il fait tant souffrir ! Je le déteste ! »
« Calme-toi ma Lisa. »

Il s’approchait de moi, je ne reculais pas. J’avais besoin d’être consolée. Il me prit dans ses bras. Je me laissais faire. J’avais besoin d’affection….. Je sentais son cou… Je soupirais. Je pensais toujours à David, mais j’avais besoin d’affection… Renaud serra son étreinte sur moi.

« Renaud. »

Je le regardais dans les yeux. Encore en larmes. Renaud me regarda à son tour. Il sécha les larmes de mes joues. J’avais besoin d’être aimée, embrassée, caressée… L’homme que j’aimais m’avait tellement fait souffrir. J’avais besoin de chaleur…

«Je crois qu’on devrait se séparer. »
« Non. Lisa… »

Je m’approchai malgré moi de lui.

« Je sens que je vais faire une bêtise. »
« Quel genre de bêtise ? »
« Celle-là »

Je m’approchai de lui et m’empara de ses lèvres. Elles étaient si douces et chaudes. Renaud avait l’air surpris de mon geste… Il approfondit notre baiser…..

« Oh.. Lisa… »

Il gémit contre ma bouche, et notre baiser était de plus en plus fougueux. Nous étions presque devant la maison de David…. Renaud me prit dans ses bras tout en continuant de m’embrasser. Il m’amena chez lui…. Il marchait et marchait. J’étais toujours sur lui. Il s’arrêtais quelque fois pour m’adosser à un arbre pour m’embrasser encore plus ardemment.

« Oh.. Renaud… »
« Lisa … »

Il reprit son chemin difficilement et arriva finalement devant sa porte. Il prit sa clé en tremblant et la mit dans sa serrure. Il ouvrit la porte. Sans me lâcher, il fila directement dans sa chambre. Il me déposa sur son lit et me parsema de baiser. Je tremblais comme une feuille et je sentis le désir monter. Il ouvra son tiroir de son bureau et en sortit un préservatif. Il se déshabilla. J’ouvris les yeux et je m’assis sur le lit. Je le regardai. Je n’avais jamais eu de relations sexuelles dans ma vie, mais je ne pouvais décrire ce que je ressentais en moi à cet instant. Renaud s’avançait vers moi, à moitié nu….

«Lisa, je ne veux… »

Je le fis taire en le laissant tomber sur moi.

« Moi je le veux. Renaud…. »
« Tu es… »

Je l’embrassai. Passionnément. Il répondit à mon baiser. Il me déshabilla. Il enleva mon veston, puis arracha les boutons de ma chemise. Il passa sa langue dans ma craque de sein et dégrafa mon soutien gorge. Je gémis à ce contact. Une fois ma poitrine nue, il plaqua ses mains sur mes seins. Il les embrassa… Je gémis à nouveau. Il défit son pantalon… Il descendis sa main sur mon pantalon et jusque mon entre-jambe. Je frémissais. Je défis mon pantalon, il mit sa main dans ma culotte et introduisit ses doigts…. Il commença ses vas et viens en moi…

« Je n’en peux plus. »

C’est alors qu’il sur moi…. Il s’introduisit doucement. J’émis un petit cri. Renaud me regardait troublé et vit que s’était ma première fois. Il allait se retirer, mais je le retint.

« Non. Continue. »
« Lisa. »
« Renaud ! »

Il bougea un peu. Cela me faisait mal. Le mal finit par s’en aller pour faire place au plaisir. Je croisai mes jambes sur ses fesses et je mis mes deux mains dessus. Je gémis. Renaud accélérait la cadence. Il m’embrasser fougueusement. Nos langues se mélangeaient. Il allait de plus en plus vite…

Renaud gémis contre ma bouche d’un long gémissement rauque…

« Oh ma Lisa… »

Je l’embrassais. J’essayais d’enlever cette image qui me hantait. Sans succès. David ne voulais pas s’enlever de ma tête. Cela ne m’empêchait pas de gémir contre le corps de Renaud.
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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:28

Chapitre 19

La lueur du soleil pénétrait dans la pièce. J’ouvris péniblement les yeux, sensibles à la lumière. Je sentis ma main sur une peau douce. Je vis que j’étais collée contre quelqu’un. J’ouvris alors les yeux, et me tournai la tête. C’est là que je le vis. J’avais la main sur son torse, qui se gonflait et qui se dégonflait. Je reconnu la silhouette qui partageait le même lit que moi.

Oh non Renaud…

Je me rappelais soudainement les événements de la veille. Je paniquais.
Oh, non qu’est-ce que j’ai fait ? Comment ai-je pu faire cela ? Comment ai-je pu faire cela à Renaud? À David ? David…. Celui qui m’avait déclaré tout l’amour qu’il portait pour moi ! Et qu’est-ce que j’avais fait? Je me suis jetée dans les bras d’un autre! Je lui ai offert ma virginité ! Moi qui voulais tellement que cela soit offert à l’homme de ma vie!
Je restais assise dans le lit, la tête entre les mains. Je m’en voulais. Je n’aurais jamais du me laisser emporter de la sorte. Il était vrai que j’avais eu besoin d’affection la veille. Cependant, j’aurais du mettre un frein à tout cela. Comment serais-je capable de me regarder dans le miroir à l’avenir? Je n’étais pas le genre de femme à se jeter dans les bras de n’importe qui ! Qu’aurais-je fais si cela aurait été un parfait inconnu ? Je n’osais pas y penser ! David m’avait fait souffrir, certes. Cela ne me donnait pas le droit de lui faire ça! Cela ne me donnait pas le droit de faire ça à Renaud ! Il n’avait rien fait pour mériter cela! Tout était entièrement de ma faute. Je regrettais mes actes. Je ne me le pardonnerais jamais……

« Bonjour ma belle… »

Je sursautai. Il était réveillé. Je ne savais pas quoi lui dire! Renaud s’approchait de moi. Il m’embrassa dans le dos…

« S’était une magnifique nuit… Lisa…. »

Je me décollais de lui et je descendis du lit. Il était toujours assis dans le lit.

« Quelque chose ne va pas ? »

Je cherchais mes vêtements, ne savant pas trop quoi lui répondre. Il se leva et vint près de moi.

« Lisa, répond moi ! »

Je finis par trouver ce que je cherchais. Je relevai la tête et le regardait.

« Renaud, je… »
« Tu quoi ? »

J’enfilai vite mes vêtements.

« Je m’en veux. Je suis désolée. »

Renaud n’avait pas l’air de comprendre. Cela semblait pourtant si évident. J’avais les larmes aux yeux.

« Nous n’aurions jamais du faire ça. »

Son regard incompréhensif se transformait en regard triste et en colère.

« Pourquoi ? Tu t’es donnée à moi Lisa! Tu m’as offert ton innocence! »
« Tout en ayant connaissance que j’avais des sentiments pour David, Renaud ! »

Renaud était en colère.

« Pourquoi m’avoir fait cela! »
« Parce que j’avais besoin d’affection et j’aurais du mettre un frein à tout cela. »
« Tu aurais du ! Tu sais très bien ce que je ressens pour toi ! Tu me donne envie de vomir! Vas t’en de chez moi ! Tu n’es qu’une sale trainée ! »

Renaud eu le droit à ma main droite. Je partis de chez lui en claquant la porte.

Chapitre 20

Il avait osé me traiter de trainée ! Jamais personne ne m’avais parlé comme cela! Il est vrai que j’avais fait une énorme erreur. Je m’en voulais ! Mais il n’avait pas le droit de me parler comme cela! Je ne suis pas une femme comme ça! Je marchais, vite. Je voulais me laver de toutes mes bêtises! Je me sentais sale! J’avais honte de ce que j’avais fait. J’arrivai devant ma porte. Je tournai la poignée, elle n’était pas verrouillée. J’entrai dans le passage. J’entendais des voix.

« David, tu es sûr que s’était elle? »
« Yvonne je l’ai suivi. Un homme est arrivé près d’elle. C’est l’homme qu’elle m’a présenté. »
« Renaud ? »
« Tu le connais !? »
« Oui… C’est mon ami. Je l’ai présenté il y a peu de temps à Lisa. Renaud est tombé amoureux d’elle. »
« J’ai vu ça! »
« Quoi ? Qu’est-ce qu’il c’est passé? »
« Je lui ai déclaré mon amour, elle m’a repoussé et elle est allée se jeter dans les bras d’un autre ! Je l’ai ai vus de mes yeux! Tu ne peux pas savoir comme j’ai mal Yvonne! »
« … »
« Quoi ? »
« Donc, tu l’aimes ? »
« Oui! Et elle va dans les bras de ce crétin ! »
« Ça t’étonne? »

Je vis que David avait haussé le ton… Je n’osais pas me montrer. Je tremblais.

« Comment oses-tu dire cela! »
« Lisa a beaucoup souffert à cause de toi ! Elle n’arrêtait pas de pleurer pendant des journées entières! Et voilà toi qui lui dis que tu l’aimes alors que tu as épousé une autre femme! Et toi tu penses qu’elle va se jeter dans tes bras, comment tu penses qu’elle l’a prit! »
« … »
« Je suis arrivée dans sa chambre une fois. Elle avait du verre entre les mains… Elle s’était coupée. Elle n’arrête pas de me dire que c’est moi qui l’a mal interprété, mais moi je pense qu’elle a voulu se faire du mal ! »

J’étais toujours dans le passage. Elle avait osé lui dire cela! Elle allait me le payer!

« Oh non… Tout ça à cause de moi… »

J’entendis la voix de David en sanglot. Il reniflait. Il pleurait. Je m’en voulais. Tellement. Comment pourrais-je le regarder dans les yeux comme je l’ai toujours fait auparavant. Cela ne serait jamais pareil.
J’allai enfin dans la cuisine… Les deux levèrent la tête. Tous les deux étaient surpris. Yvonne se leva.

« Oh, Lisa tout a tout entendu. »
« Ce n’est rien. »

David se leva à son tour. Il s’approchait de moi.

« Lisa. »
« David, reste ou tu es s’il te plaît. »
« Je suis désolé. Tout est de ma faute. »
«Non. Tout est de ma faute. Comment ai-je pu faire ça. »

David me répondait d’une voix troublée.

« Tu as couché avec lui. »
« … »
« Réponds-moi s’il te plaît! »

Je me retournai pour lui faire face.

« Oui ! »
« Tu n’avais jamais fait l’amour avec aucun homme… Tu m’avais toujours dit que tu le ferais avec l’homme que tu aimais! »

Yvonne avait vu qu’elle était de trop. Il était temps.

« Je vais vous laisser. »

Elle alla dans sa chambre. David se rapprochait de moi et me saisit la main.

« Dis-moi que tu regrettes. »

Je le regardai droit dans les yeux.

Je ne te ferai pas ce plaisir.

Je ne répondais pas. Il s’approcha encore plus de moi.

« Comment as-tu pus coucher avec un autre homme après que je t’ai dévoilé mon amour! Tu es ignoble! Une vraie…

« Trainée? »

Les larmes me montaient aux yeux. Je me séparais de lui.

« Et toi ? Tu n’as pas à me faire la morale! Tu sais pourquoi? Parce qu’après avoir dit à l’homme de ma vie que je l’aimais, il est allé épouser une autre femme! Tu savais que j’avais des sentiments pour toi, ce qui ne t’a pas empêcher d’aller en voyage de noces et de faire sûrement l’amour avec ta belle Mariella! »

David était bouché. J’avais tellement mal! Il ne m’aurait pas, pas cette fois-ci! S’était à lui de souffrir maintenant!
Il s’approchait de moi.

« Lisa, mon amour.. Pardonnes-moi… »
« Va t’en de chez moi. Je ne veux plus te voir! Plus jamais! Sors de ma vie! »

Mes paroles le blessaient. Il reculait. Il pris sa veste. Il me regardait dans les yeux, le regard en larmes en montrant tout l’amour qu’il avait pour moi. Il prit sa veste et partit.

Je m’écroulais par terre et je me mis à pleurer toutes les larmes de mon corps.

Chapitre 21

Yvonne est sortie de sa chambre. J’étais encore en train de pleurer, comme si s’était la première fois que je pleurais de ma vie. Elle s’était penchée et m’avais prit dans ses bras.

« Shhhhh ma Lisa… »

J’étais inconsolable.

« J’ai tout gâché, tout ruiner! »
« Non, ma belle. Il fallait que tu le fasses. »

Je regardais Yvonne les yeux en larmes.

« J’ai couché avec Renaud Yvonne! »
« Je sais… »
« Toi aussi tu vas me traiter de trainée? Yvonne? Est-ce que tu vas me dire cela toi aussi? »
« Comment ça « Toi aussi? »
« Renaud… Il m’a traité de sale trainée ! »
« Oh, le sal*** »

Yvonne serrait les poings, et me serra encore plus contre elle.

« Je ne suis pas comme ça! Jamais je ne serai comme ça! »
« Non je sais Lisa. Ne t’en fais pas. Je te comprends ma belle. Tu as eu besoin d’amour et d’affection. J’aurais sans doute fait la même chose que toi.
« Tu es sûre? »
« Oui ma belle. »

Elle me consolait. Une chance qu’il existait une amie comme elle sur cette terre. Si elle n’aurait pas été là, Dieu seul c’est ce que j’aurais fait.
Yvonne m’aidait à me lever. Elle m’emmena dormir avec elle cette nuit, car il n’était pas question que je dorme toute seule. Elle allait encore s’imaginer que je pouvais encore faire une bêtise !J’étais tellement épuisée. Par contre, je ne trouvais pas le sommeil facilement. Tous les événements qui s’étaient passés ces deux derniers jours me tiraillaient dans la tête. Tellement, que j’en tremblais. Je me disais sans cesse et encore « Comment ai-je pu faire cela? » Mais les réponses restèrent coincées dans ma gorge……

Yvonne aurait bien voulu me parler un peu avant de dormir, mais je ne voulais pas. Elle comprenait.

Je finis par m’endormir, épuisée à force de pleurer……

***************

Le lendemain matin, je me levai avant Yvonne. Je voyais qu’elle dormait à point fermé et je ne voulais pas la réveiller. Je me douchais, m’habillais. Je ne voulais rien avaler de peur que cela ne passe pas. Je lui laissai un petit mot. Il fallait bien continuer à vivre!

Bonjour Yvonne. Je suis allée travailler. Je sais, tu m’aurais sans doute dit que ce n’est pas une très bonne idée, mais que veux-tu, la terre n’arrête pas de tourner à cause de moi. Il va bien falloir que je continue à vivre ! Bon je te laisse, je ne veux pas être en retard. Je ne veux pas vraiment voir David, mais un jour on m’a dit qu’il ne faut pas mélanger les sentiments et le travail !

Je t’aime

À ce soir

Lisa.

Je partis ensuite. Je pris le tram, je me perdais dans mes pensées comme à l’habitude. J’étais assise en face d’un vieillard, qui avait bien remarqué mon état.

« Oh, jeune femme. Dites-moi ce que vous avez à broyer du noir comme ça! »

Je relevai la tête vers le vieillard, surprise. Pourquoi tenait-il tant à savoir cela?

« Oh, excusez-moi. Je suis maladroit. Ce sont des choses qui ne me regardent pas! C’est juste que je n’aime pas voir les gens malheureux. La vie est trop merveilleuse pour cela! »

Je soupirais.

« La vie des fois, n’est pas aussi bonne. »
« C’est vrai qu’il y a des hauts et des bas, je l’avoue. Par contre, ce qui est mauvais parfois, peut être encore meilleur beaucoup plus tard ! »

Je ne comprenais pas trop.

« Ah, je sais, je suis très bizarre dans mes propos. Je veux dire, par exemple, si vous aimez un homme qui ne vous aime pas, c’est douloureux pour vous. Pas vrai Mlle? »
« Oui, ça je ne le vous fait pas dire. »

Maintenant, c’est moi qui fais souffrir

« Bien. Mais quand, ce jeune homme se rend compte des sentiments qu’il a pour vous et que vous l’aimez toujours, cela sera le meilleur pour vous. Car il vous aime et vous l’aimez. »

« Oui, vous avez sans doute raison. »
« Évidemment! Vous savez les vieux jeux ne sont pas si séniles que ça. »
« Vous ne l’êtes pas en tout cas. »
« Merci bien ! »

Je me sentais honteuse de mes mots. Le vieillard se mit à rire. Je me mis à rire moi aussi. Les vieillards avaient le tour pour remonter le moral!
Il se leva.

« C’est mon arrêt. Je vous dis, peu importe ce qu’il se passe pour vous, tout va bien aller. »

Je n’en n’étais pas très convaincue.

« Merci à vous. »

Il me leva son chapeau et partit. Je descendis à l’arrêt suivant. Les paroles du vieillard étaient encore dans mon esprit. Y avait-il un message la dedans? Sûrement pas. Ce genre de personne ne faisait que vouloir rassurer les gens. J’arrivai devant la bâtisse. Je montai dans l’ascenseur. Les portes s’ouvrirent à chaque étage, une boule de plus en plus grosse se formait dans ma gorge, jusqu’au quatorzième étage. Les portes s’ouvrirent vers l’étage… Je sortis tremblante et j’arrivai dans l’accueil. Je vis David boire un café au comptoir. Je n’osais pas le regarder. Je marchais jusqu’à mon bureau.

« Bonjour Lisa! Ça fait longtemps! »

Je me stoppai. Je ne retournais vers Agnès.

« Bonjour Agnès. »
« Tu veux un café? »

J’en voulais bien un, mais je vis David me regarder d’un air glacial.

« Pas tout de suite. Merci. »

J’allai à mon bureau. Je m’y assis. Je pris les dossiers accumulés sur mon bureau et me mis au travail.
À peine trois heures plus tard, je les avais tous finis.

« Ah, je vous souhaite bienvenue M. Kowalski ! »

En entendant ce nom, je relevai la tête. Renaud sortis du bureau de Max.
Je me levai.

« Renaud? »

Renaud m’entendis et se retourna.

« Ah. Toi. »

Il était légèrement surpris. Il me lançait un regard noir.

« Alors qu’as-tu fais de bon Lisa? »

Il était encore très blessé. Par contre, moi je n’avais pas oublié ses paroles.

« Rien. Je suis une trainée rappelle-toi. »

Je lui avais lancé un regard assassin. Renaud me renvoya ce regard et partit.

« C’est le nouvel assistant de Mariella. Si tu n’es pas contente, tu peux t’en aller. »

David était derrière moi. Il était très en colère. Je n’osais rien répondre, trop blessée par ses paroles.
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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:29

Chapitre 22

Il avait osé me parler ainsi ! Après tout ce qu’il s’était passé ! Il ne voyait pas que je souffrais de la situation moi aussi ? David avait vu que je l’avais très mal prit. Sans y faire attention il retourna dans son bureau.
Je restai assise sans dire un mot. C’est là au bien mauvais moment que sa chère femme arriva.

« Lisa, est-ce que je peux te parler? »

Mariella me regardait avec un air interrogateur. Elle devait se poser des questions sur l’attitude de son cher mari. Je n’avais pas vraiment le choix d'accepeter.

« Oui, qu’est-ce qu’il y a? »
« Viens avec moi. »

Je me levai et Mariella m’emmena dans la réserve de tissu. Elle me regardait les bras croisés.

« Tu peux me dire qu’est-ce qu’il se passe avec David ? À chaque fois que je l’approche il me râle dessus ! »
« Je crois que c’est à lui que tu devrais demander. »

PAF!

Je reçu une gifle sur la joue droite. J’étais très surprise et me frottai la joue, douloureusement.

« C’est quoi ton problème ! »

Sans la voir venir, Mariella s’approcha de moi et m’empoigna.

« Tu peux me dire ce qu’il se passe entre vous deux? Tu peux me dire où est passé le mari que j’aimais tant? Toi seule peux le savoir ! Parce que par coïncidence il est comme ça depuis qu’il te revu ! »

J’essayai de me débattre.

« Il ne s’est rien passé ! Lâche-moi espèce de cinglée ! »
« Je sais que vous me cachez quelque chose ! Je vais le savoir ! En attendant, si tu ne veux pas que ta ligne de chemin de fer soit déviée, ne t’approche plus de David ! Tu as compris? »
« Ligne de chemin de fer… Oh mais merci Mariella! Et toi, si tu ne veux pas avoir mon coup de poing dans ta figure de porcelaine, tu es mieux de me lâcher! »

Mariella me lâcha surprise. Je m’approchai d’elle et je la poussai.

« Ne t’avises plus de me toucher, espèce de détraquée ! »

Je sortis de la réserve, furieuse. Pour qui elle se prenait celle-là? Qui lui donnait le droit de me toucher de la sorte! Il ne s’était rien passé avec David ! Du moins, il ne s’était presque rien passé. J’allai au comptoir. Je tremblais. J’avais besoin de ma dose de café pour me calmer.

« Agnès un café ! »

Agnès me regardait surprise.

« Alors, la politesse, avec un « S’il vous plaît » tu l’as perdu? »

Je me rendis compte de mon geste.

« Oh, excuse-moi. Un café s’il te plaît Agnès. »
« Bien, j’aime mieux ça. »

Elle me tendit une tasse bien chaude.

« Merci. »
« Qu’est-ce que tu as là Lisa? »
« Quoi? »

Elle mit sa main sur ma joue.

« Tu as une grosse marque rouge! »
« Oh ce n’est rien. »
« Bien sûr, et on me fera croire que les poules ont des dents! Tu me dis ce qu’il s’est passé! »

Agnès se tut. Elle regardait quelque chose et je me retournai. Mariella était sortie de la réserve et s’en alla dans le bureau de David.

Qu’est-ce qu’elle va aller lui raconter cette sale garce!

Je me retournai, serra ma tasse de café entre mes mains. Agnès avait vu ma réaction.

« C’est elle qui t’a fait ça ? »
« Parle moins fort… »
« Comment elle a osé ! »
« Shh! »

Si Agnès aurait levé le ton, Mariella aurait pensé que je lui en avait parlé.

« Excuse-moi. Tu me racontes ! »
« Pas ici. Tu veux venir à la maison ? »
« Je vais voir tes parents ce soir. »
« Ah oui ? Je peux venir avec toi? »

Agnès me regardait avec un drôle d’air.

« Voyons Lisa, bien sûr ! Ce sont tes parents! »
« Alors je te raconterai en chemin. Je crois que ça va me faire du bien. »

Elle me caressa les cheveux.

« Bien sûr, depuis le temps qu’on se connait, tu peux tout me confier! »

Je finis mon café et je souriais à Agnès.

« Merci. Je dois te laisser, je vais aller manger au Wolfhart’s, je trouve que l’ambiance est trop froide ici. »
« D’accord. À tout à l’heure. »

Je partis. Je pris l’ascenseur. Je descendis en bas. Je sortis de l’édifice. Je vis celui que je ne voulais pas voir. Je lui tournai le dos et me mis vite à marcher. L’homme me parlait mais je ne répondis rien. Je sentis une main m’agripper le bras.

« Je suis désolé Lisa! »

Je me retournai. Je le regardais droit dans les yeux. Je voulais tant le gifler par ses mots, même si petits, qui m’avaient tellement fait de mal.

« Tu m’as fait du mal, en me disant cela, Renaud. »
« Toi tu crois que tu n’as pas fait de mal à personne ? Tu crois que c’est juste de ton côté que tu souffres? »
Je regardai Renaud.

« Je sais. Je suis désolée. »
« Désolée d’avoir coucher avec moi en pensant à un autre homme ? Tu sais que tu étais la première femme avec qui j’ai fait l’amour de ma vie ? Et oui, Renaud attendant la bonne femme, celle de sa vie, mais voilà qu’elle lui brise le cœur ! Toi aussi tu m’as fait mal Lisa! Et tu sais quoi ? »

Il s’approcha de moi, nos visages étaient si près l’un de l’autre. Renaud me regrada droit dans les yeux. Ses yeux marron comme des noisettes. Il avait de si beau yeux, mais, ce n’était pas cet homme que j’aimais.

« Renaud… S’il te plaît… »
« Après tout ce que tu m’as fait, je t’aime toujours…. Lisa. »

Il colla son front au mien, ne cherchant pas à m’embrasser.

« Mais je sais, que tu ne m’aimes pas, comme je le voudrais. »

Il se sépara de moi, se sécha les yeux et entra dans la bâtisse. J’étais toujours là, je n’avais pas osé bouger. J’étais quand même triste et désolée pour Renaud. Je repartis en suite, en direction du restaurant, songeuse.

Chapitre 23

Je marchais plongée dans mes pensées. Les paroles de Renaud me troublaient l’esprit. Ainsi j’avais été la première femme à qui il s’était donné, corps et âme? Je croyais qu’il en avait eu d’autre avant. Il était un bel homme, je croyais qu’il avait eu quelqu’un dans sa vie. Je ne pouvais pas nier qu’il avait eu beaucoup d’expérience cette nuit là…. Je ne devais plus y penser. S’était une erreur monumentale de ma part. J’avais besoin d’être aimée, j’avais besoin d’affection, mais je n’avais pas pensé aux conséquences. Il est vrai que je ne pouvais pas oublié ma nuit avec Renaud, mais ce n’était pas cet homme que j’aimais. Et le résultat? Au lieu de faire souffrir un homme, j’ai fait du mal à deux. Je m’étais promis que j’offrais mon innocence à l’homme que j’aimais et que j’aime toujours. Quand je l’avais vu avec Mariella, je m’étais dit que ça serait David ou personne. Je me suis dit que je ne laisserais aucun homme me toucher, m’embrasser ou encore me faire l’amour. Voilà que je m’étais jetée dans les bras d’un autre. Je le regrettais tellement. Voilà cette promesse que je m’étais faite depuis des années, brisée. En un seul jour, j’avais tout brisé. Je n’avais jamais pensé que j’aurais osé faire une chose de ce genre. Je me dégoûtais moi-même. Je dégoûtais sans doute David, Renaud. Je suis sûr que Mariella le serait aussi, car qui sait ce que son cher mari serait capable de faire? D’aller tout lui raconter bien sûr ! Vous croyiez qu’il n’oserait pas? De la façon dont il m’a traité, je penserais que oui ! Mais, Mariella ne voudrait sûrement pas savoir que son mari aime une autre femme dans son dos ! Chose que Mariella commençait à douter de toute façon. Elle avait intérêt de ne plus me toucher celle-là ! Elle ne me le ferait pas deux fois !

« Mademoiselle Plenske? Eh ho ! »

Je sursautai. Je regardais partout autour de moi et je reconnu l’endroit. Le Wolfhart. Je regardais le serveur gênée.

« Oh, excusez-moi ! J’étais dans mes pensées. »

Le serveur me sourit.

« Ce n’est rien Mlle. Alors, c’est une table pour une personne? »
« Oui, s’il vous plaît. »
« Veuillez me suivre. »

Georges m’amenait à ma table. Je m’assois et je commandai une salade et un verre d’eau.

Je trouvais la situation bizarre.

Incroyable ça! Je suis dans mes pensées et je suis arrivée ou je voulais aller!

Georges m’apporta mon repas. J’avais une faim de loup !

J’allais commencer à manger quand j’entendis un claquement de porte. Surprise, je relevai la tête. Quand je vis de qui il s’agissait, je vis qu’il n’était pas là pour manger. Parce qu’il avait su que j’étais là bien sûr ! Quand pourrais-je avoir la sainte paix? Pourquoi a-t-il fallu que je fasse ce faut mouvement ! Personne ne me laisserait en paix ! Il arrivait en face de moi avec un regard noir de colère. Sa chère femme lui avait tout raconté ! Il était toujours là. Je me demandais pourquoi aucun des employés de l’avaient mis dehors.

« Tu es renvoyée. »

Est-ce que j’avais bien entendu? Me renvoyer moi? J’ai travaillé depuis presque cinq ans pour lui ! Je l’avais tellement aidé! Il aime plus croire sa femme que moi ? Sa meilleure amie? Enfin je dirais maintenant, son ex meilleure amie.

« Tu ne vas pas me faire cela David ! »
« Elle m’a tout raconté. Comment as-tu osé la toucher! Venant de toi, ça me déçois énormément! »

J’étais furax. Je me levai en colère.

« C’est elle qui m’a pris par le collet dans la réserve à tissus ! Elle m’a menacé de ne plus t’approcher! Et moi je dois la laisser faire peut-être? »

David semblait de plus en plus en colère.

« Ne me prend pas pour un idiot ! Ma femme n’est pas comme ça! »

Tu crois peut-être que je suis ce genre de femme là moi aussi? Tu crois que je fais du mal aux autres? Où est le David que j’ai connu il y a si longtemps? Il est vrai que j’ai fait une bêtise, mais je n’ai pas à subir cela!

« Je ne suis pas comme ça moi non plus! Toi qui devrais le savoir en me connaissant depuis des années! Il est vrai que tu va la croire elle, plus que moi! Moi que tu as connu bien avant elle ! Moi qui étais ta meilleure amie ! »

Il ne voulait pas m’écouter.

« Viens faire tes boîtes, je ne veux plus te voir à kérima. »

Il s’en allait.

« C’est toi qui m’a dit un jour de ne pas mélanger vie privée et vie professionnelle. »

Il ne se retourna même pas et sortit sur restaurent.

J’avais les larmes aux yeux. Dieu que je le détestais en ce moment là. J’étais tellement en colère. Je n’avais pas dit mon dernier mot. Elle allait me le payer très cher la Von Brahmberg !

Chapitre 24

Je n’avais pas dit mon dernier mot ! Ça ne se passerait pas comme ça! Je demandai l’addition au serveur. Je n’avais rien mangé. Tout cela m’avait coupé l’appétit !

« Melle, vous n’êtes pas obligée de payer, ça ira. »
« J’y tiens! »

Le serveur mit une main sur mon épaule et me dit que ce n’était pas grave. Lisa avait finit par céder.

« Merci Georges. »

Je quittai le restaurant. Je me rendis en quatrième vitesse chez Kérima. Plus vite j’irais chercher ses boîtes, plus vite je serais partie. J’entrai sans enthousiasme dans l’ascenseur. J’arrivai dans le hall et je sentis un bond dans mon cœur. Je levai la tête et…

Il m’a déjà remplacé. Je n’en reviens pas.

Une femme était à ma place. Sabrina. Celle qui rêve depuis tellement longtemps d’avoir ma place. Je regardai à côté de mon bureau, mes boîtes étaient déjà faites.

Je te déteste tellement. Comment as-tu pu me faire ça.

Je m’avançai vers le bureau ou là femme était. Ce n’était plus mon bureau maintenant. Il ne le serait plus jamais. Tout le monde me regardait. Ils avaient sûrement apprit la décision de David ! Tous m’affichaient un regard désolé. Agnès s’était approchée de moi et mit sa main sur mon épaule.

« Que s’est-t-il passé mon ange. »
« Mariella. »
« Quoi? »
« Je ne sais pas ce qu’elle lui a raconté, mais il a cru à ses salades apparemment. »
« Tu parles, ce qui s’est passé avec dans la réserve? »
« Oui, il semblerait que c’est moi qui a osé la toucher. David croit sa chère femme! »
« La petite peste! »

J’avais les larmes aux yeux. Agnès me prit dans ses bras.

« Lisa, je vois que tu es là! »

Une voix que je ne voulais plus jamais entendre. Il avait l’air content en plus ! Quelle créature était-il devenu? Comment un homme pouvait-il agir ainsi? Non, ce n’était plus un homme ! Une monstruosité ! Où est l’homme que j’ai toujours aimé? Qu’était-il devenu? Une si grande carapace s’était formée sur lui. Une carapace qui me faisait tellement de mal. Je me séparai d’Agnès. Je le regardai droit dans les yeux. Cette fois-ci, je ne pouvais plus cacher mes larmes.

« Je vois que tu m’as déjà remplacé. Tu es ignoble »

Mariella sortit du bureau.

« Non, c’est moi qui as eu l’idée et David a approuvé. Sabrina mérite ce poste, et on ne veut pas quelqu’un de violent chez Kérima! Comme tu as vu, tes boîtes sont déjà prêtes! Tu peux dégager maintenant! »

Je regardais toujours David, les larmes aux yeux. Son regard restait froid. Je mis mon doigt sur ma joue. Elle était encore sensible. Je m’approchais de lui.

« Tu vois la marque que j’ai là? C’est ta charmante femme qui me l’a faite. Toi tu ne vois rien. Tu en as que pour Mariella. Tu ne te rends pas compte que j’ai mal ? Oui je regrette ce que j’ai fait. Je le regrette! Je suis désolée ! Je dois te dire une chose. Je refoulais mes larmes… Je n’ai pas le droit d’être traitée ainsi ! C’est monstrueux ce que vous me faites vivre! Vous n’êtes plus des humains, vous n’êtes que des monstres! »
« Voilà qu’elle s’énerve la petite Lisa! »

Je me retournai.

« Toi la bimbo, fermes là!»

Sabrina cessa de parler. Elle me lança un regard noir.

« Lisa, sort. »

Je me retournai. David me regardait.

« Vas t’en ! »
« Tu me détestes. »
« … »

Je ne disais plus rien. Je pris les deux boîtes que j’avais. Je regardai Agnès. J’étais bouleversée.

« Je viendrai voir mes parents avec toi une autre fois. »

Je ne la laissais pas répondre et je pris l’ascenseur. Les portes se fermaient, personne n’avait osé bouger. Les larmes coulaient à flots. Je n’avais plus d’emploi. Mon rêve d’être avec celui que j’aimais, s’était écroulé. Il me détestait maintenant. Je me collai le front sur la paroi.
Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ces choses là… Trouvez-vous quelqu’un d’autre à martyriser bon Dieu ! Les portes s’ouvrirent. Je sortis dehors. La pluie battante. Je courrais. Je courrais à en perdre haleine. Pour être loin de celui qui me faisait tellement de mal. Être loin de lui, être loin de tout. Me retrouver en un endroit ou rien n’y personne ne songera à me poignarder le cœur. Parmi ces choses qui sont inanimées. Seuls à ne pas pouvoir m’atteindre. Je ne voulais pas rentrer chez moi. Je ne voulais pas me sentir obligée de raconter à Yvonne ce qu’il s’était passé. Elle serait sûrement au courant si elle croiserait Max, qui dit tout à tout le monde. Je voulais rester sous la pluie jusqu’à m’en rendre malade. J’avais envie de quitter ce monde pour ne plus souffrir. Je ne voulais plus jamais soufrir. Pour ne plus avoir mal de lui, de la vie que je vivais… Je mourrais à petit feu. Je m’assis sur le banc, et je m’y étendis. La pluie était de plus en plus forte. Il faisait tellement froid. Je m’en fichais. Plus personne ne voulait de moi. À quoi bon de rester!

Je restais ainsi couchée….
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marie18

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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:31

Chapitre 25

« Max, dépêche-toi ! Apporte encore des couvertes! Il faut baisser sa fièvre! Oh mon Dieu ! »

J’ouvrai les yeux difficilement. Ou étais-je? J’étais trop faible pour bouger. Le dernier souvenir que j’avais était un peu flou. J’avais horriblement froid…

« Yv…vonne. »
« Lisa, oh ma puce! »

Elle se penchait vers moi. Les larmes aux yeux. Elle me caressait les cheveux.

« Qu’est-ce qui t’es passé par la tête! Ma chérie! »

J’avais les larmes aux yeux. J’avais tellement mal.

« Je voulais partir c’est tout… »
« Ne dis pas ça, on est là. Je suis là et je serai toujours là! »

Elle me berçait contre elle. Je vis Max arriver avec des tonnes de couvertes. Yvonne les prit toutes et m’enroulait avec. Elle me tenait encore contre elle. Je regrettais mon geste. J’avais osé faire cela encore une fois, cette fois-ci m’avait presque coûté la vie.

«Je suis désolée. Tellement. »
« Shhhh…. Repose-toi. Je suis là. Tout ira bien. »

Elle me berçait comme une mère le faisait à son enfant. Elle ne me lâcherait plus, je le savais. Je ne voulais plus qu’elle me lâche, plus jamais. Je m’endormis, épuisée. J’étais hors de danger à présent. Je ne voulais pas rêver. Je ne voulais pas le voir lui, je ne voulais pas la voir elle, qui avait tout brisé. J’étais brisée. J’avais mal. Tellement. Et le pire, c’est que je l’aimais toujours. Je n’arrivais pas à m’enlever l’image de lui de la tête, je lui en voulais tellement. Je lui en voulais de s’être comporté de cette façon, je lui en voulais de ne pas m’avoir cru, je lui en voulais de l’avoir choisie elle plutôt que moi et par-dessus tout, je lui en voulais de me faire souffrir. Malgré tout, je ne voulais pas avoir un autre homme dans ma vie…. Je relevai la tête avec misère et je vis les deux boites à l’entrée du salon.

« Enlevez ces boîtes de ma vue, je ne serai pas me retenir. »

Yvonne appela Max et celui-ci les retira. Ces boites avait fait partie de ma vie, qui représentaient le travail que j’avais eu aux côtés de lui. Je n’osais pas dire son nom, de peur, encore une fois, d’éclater en sanglot….
Je fermai les yeux, les larmes encore présentes et je réussis à m’endormir pour de bon.

***************
« Comment oses-tu venir ici après ce que tu lui a fait! Je suis sûre que c’est à cause de toi qu’elle est dans cet état ! »

J’ouvris les yeux, difficilement. Je n’étais plus dans le salon, mais dans mon lit. Max avait du me transporter dans mon lit car j’aurais été un peu trop lourde pour Yvonne. Je me sentais beaucoup mieux. Je ne voulais plus penser à ce que j’avais osé faire. J’avais honte de moi encore une fois. J’avais beaucoup souffert cette soirée là, mais je ne me donnais pas le droit de faire une telle chose! Il y avait beaucoup de personne pour qui je comptais tellement! Ma famille, mes ami(e)s, même des collègues de travail!

« Je veux la voir Yvonne, je t’en prie. Je regrette tellement. »
« Et toi, tu crois qu’elle veux te voir peut-être? »

J’entendis des voix. Je reconnu une voix. La voix d’un homme. Cette voix que je n’avais pas entendue si tendre et douce, la voix de l’homme que je reconnaissais. David. Le vrai David Seidel était là dans la pièce d’à côté. Celui que je voulais tant retrouver. Je ne voulais plus jamais à avoir affaire avec celui qu’il avait été devenu. Plus jamais. Celui qui m’avait fait trop de mal.

« Je vais la voir, que tu le veuilles ou non. »
« Et ta femme elle, tu n’as pas peur de la faire impatienter? »
« Si tu crois que j’en ai à faire quelque chose! »

J’entendis la porte s’ouvrir, puis se refermer. J’entendis des pas avancer près du lit.

« Lisa. »

Je n’osais pas ouvrir la bouche. Je sentis David se rapprocher de plus en plus. Il était maintenant face à moi. J’ouvris les yeux et je le vis. Il me regardait avec un regard doux et tendre. Les larmes coulaient au bord de mes yeux. Je ne pouvais m’empêcher de lui poser la question.

« Pourquoi… »

Pourquoi m’avoir fait ça.

David s’assit près de moi. Le regard plein de larmes à son tour. Je n’avais pas besoin d’en dire d’avantage, il avait comprit.

« J’ai été si odieux. Je ne sais pas ce qu’il m’a prit. Oh, mon Dieu, tout ça
est de ma faute. Je souffrais à l’idée que tu avais été dans les bras d’un autre homme, je souffrais de te voir au travail et de cacher ce que je ressens. »
« Tu as cru ta femme, plus que moi. »
« Je suis si désolé, j’aurai dû te croire. Pardonne-moi Lisa. »

David se penchait.

« Je suis un monstre, je ne te mérite pas. »

Il penchait ses lèvres sur les miennes. Malgré la colère que je ressentais en ce moment, je ne voulais plus le repousser.

« Je t’aime Lisa. »

Je reculai et je me relevai, j’étais maintenant assise dans le lit. J’avais récupéré des forces.

« Ne me repousse pas, je t’en pries. »
« Je n’en n’aurai pas la force, et je ne veux plus te repousser. »

Je m’approchai de lui et m’empara de ses lèvres. David approfondit de plus en plus notre baiser. Je ne voulais pas que ce moment s’arrête. Jamais. Le baiser devenait de plus en plus passionné. Nos langues se mélangèrent. Il était de plus en plus fougueux. Il baladait ses mains un peu partout sur mon corps.

« Je crois que nous devrions attendre. David… Je ne suis pas tout à fait rétablie. »

Il se sépara de moi et colla son front sur le mien. Il passait son nez sur le mien en le caressant.

« Je t’aime David. »

Il me serrait dans ses bras. Je lui rendis encore plus son étreinte. J’espérais de tout mon cœur qu’on ne se lâcherait plus jamais.

Chapitre 26



J’avais enfin gagné? David était enfin à moi? Je me retournais et je le vis, il était là à mes côtés. Il n’avait pas l’air pressé de s’en aller, comme si Mariella n’avait jamais existé. Comme si rien ne s’était passé. Il avait pardonné ma déviance, j’avais pardonné son attitude envers moi. Il était le même que j’avais connu des années auparavant, et même plus aujourd’hui. Il dormait à point fermé, collé contre moi. Je n’avais pas réussi à fermé l’œil, de peur de rêver. J’espérais que ce ne soit pas encore ces rêves qui me jouaient des tours et qui me blessaient tellement.

« Lisa… »

Je sentis un murmure tout près de mon oreille. Mon amour s’était réveillé. Je le regardais droit dans les yeux.

« Bonjour David. »

Aucun son ne sortit de sa bouche. À cet instant, je crus qu’il le regrettait. Je ne voulais pas souffrir une nouvelle fois. Quand il vit ma crainte, il posa sa main sur ma joue pour me rassurer. Il s’approcha de moi.

« Ne t’inquiète pas. Je ne fuirai pas. »

J’avais du mal à y croire. Je le pinçai. David se frotta le bras douloureusement.

« Aie, Lisa! »

« Excuse-moi, mais il le fallait. »

« Pourquoi? »

Je m’approchai de lui.

« Pour voir si tu n’es pas une illusion. »

« Je ne suis pas une illusion. »

Il s’approchait de moi et s’empara de mes lèvres. Il était vrai, il était là en train de déposer ses lèvres contre les miennes. Je ne rêvais pas. Il s’allongeait sur moi, en ne lâchant pas ses lèvres contre ma bouche. Il se balladait les mains un peu partout sur mon corps. Je frémissais. Il avait envie de moi, et moi aussi. Mais cela nous ramènerait toujours à la réalité. Yvonne entra sans frapper. Nous voyant ainsi. Je me relevai et là regardait un peu vexée.

« Yvonne, tu ne pourrais pas frapper s’il te plaît ! »

« Je ne veux pas vous sortir de vos rêves, mais David je te rappelle que tu as une femme et qu’elle vient d’appeler. »

À l’entente de ce mot, David se leva d’un bond. Il me regardait et cela me blessais. Il m’avait regardé comme si rien ne s’était passé. J’avais mal à nouveau. Quand David me vit dans cet état, il se pencha vers moi et m’embrassa pour me rassurer.

« Lisa, je t’aime, ne l’oublie pas. »

« Alors, laisse-là, David ! »

Je lui avais dit cela sérieusement. Je ne supporterais pas qu’une autre femme que moi soit dans ses bras. Je ne le supporterais plus.

« Ce n’est pas si facile que ça tu sais. »

Je le regardai.

« Tu m’aimes, je t’aime. Je ne vois pas ce qu’il y a de difficile ! »

« C’est plus facile de le dire que le faire. Lisa, Mariella est quelqu’un de bien. Elle ne mérite pas que je la laisse, enfin pas aussi subitement. »

« Tu crois que c’est quelqu’un de bien, en m’ayant traité ainsi? »

« C’est vrai qu’elle a eu tort de faire cela. »

« Alors, quitte la David ! Je t’aime! Tu me fais souffrir ! Tu ne sais pas à quel point… »

Il se pencha et m’embrassa.

« Je ne veux pas te faire de mal… »

« Pourtant tu en fait tellement. »

Il caressait mes cheveux. Colla son front au mien. Passa son nez sur le mien.

« Je t’aime Lisa, je veux que tu le saches. Je n’ai jamais été autant sincère de toute ma vie. »

Je l’embrassai à mon tour.

« Promets-moi de ne plus la toucher. »

« Li… »

J’insistai en pressant encore plus mes lèvres contre les siennes.

« Promet-le. »

« Je te le promets. Lisa. Je te le jure. »

« Ne me déçois pas. »

« Pas le moins du monde. »

Je mis mes mains sur ses joues et l’embrassa une dernière fois. David se leva.

« Je dois y aller. Mon amour. Je reviendrai. »

Il me regardait, m’envoya un baiser de sa main et partit.


Je te fais confiance.


David tiendrait-il sa promesse?

Chapitre 27

Il la tiendra. Je le sais. J’avais peur qu’il feigne à sa promesse. En même temps il serait difficile de ne pas faire cela avec sa femme pour ne pas éveiller les soupçons. Mais, il me l’avait promis.

J’étais encore dans ma chambre, songeuse. Songeuse à ce qu’il pouvait se passer en ce moment entre elle et lui. Lui dirait-il? Je savais bien qu’il ne le ferait pas aussi brusquement. Il n’est pas comme ça. Je voulais pourtant qu’il le fasse. Je l’aimais et j’avais mal de le savoir présentement près de Mariella. Moi qui ne savait pas du tout ce qu’il se passait. Je serrais les poings.

Ne la touche pas, tu me l’as promis.

Malgré mes tentatives de me rassurer, l’inquiétude montait. Il m’avait dit de lui faire confiance, mais j’avais de la misère.

Je te le jure.

Il m’avait dit cela. Je savais qu’il était un homme de parole. Il ne m’avais jamais trahi auparavant, il ne le ferait sûrement pas maintenant.

« Ah, Renaud. »

J’entendis des bruits à l’extérieur de ma chambre. Je me levai et j’allais ouvrir délicatement la porte.

Oh non… Qu’est-ce qu’il fait là lui !

Je vis le jeune homme s’approcher d’Yvonne.

« Je suis venu voir Lisa. »
« Je ne crois pas que c’est le bon moment. »
« Yvonne je t’en prie! »
« Bon.. »

Yvonne se tassa. J’avais tout vu.
Oh, pourquoi tu ne lui a pas dit de partir ! Décidément tu es trop gentille !
Je refermai la porte. Renaud avait sûrement sentit ma présence.

« Lisa tu as écouté? »

Je ne disais rien.

« S’il te plaît. Réponds-moi. »

Il cognait sur la porte. Je finis par l’ouvrir. Avais-je le choix?

« Salut. Tu sais tu es là au bien mauvais moment comme Yvonne te l’a dit. »
« Je veux savoir comment tu vas. Je ne veux pas qu’on s’éloigne Lisa. »
« Renaud, écoute… »
« Je sais. C’est David. Mais je ne veux pas m’empêcher d’être ton ami. Je t’aime, mais toi non. Je l’accepte Lisa. Mais je t’en prie, restons amis. »

Je le regardais. Il ne voulait rien de plus. Je le regardais et je vis qu’il n’y avait pas de raison de m’éloigner d’un homme aussi gentil et qui a le cœur sur la main. Je ne pouvais pas refuser, car il avait été là quand j’avais de la peine.

« D’accord. Renaud. »

Il me tendit la main. Je ne voulais pas de sa main moi.

« Mais non, pas comme ça voyons. »
Je m’approchai de lui et je le pris dans mes bras. S’était mon ami après tout.
« Eh bien tu veux que je te promette de ne pas toucher Mariella et toi tu vas dans les bras d’un autre homme ! »

Je me séparai de Renaud et je vis un David en colère. Je m’approchai de lui.

« C’est un ami c’est tout. »
« Ne me prends pas pour un idiot. Je viens t’annoncer que j’ai demandé le divorce à Mariella et toi tu es dans ses bras! Après ce qui s’est passé entre vous deux! »

Il marquait un point. Renaud tentait de lui parler.

« M.. Seidel. Ceci est de l’histoire ancienne. Nous sommes seulement amis. »

Il s’approcha de lui furieux et le plaqua au mur.

« Je vous interdit de l’approcher. C’est clair ? »
« David, lâche-le ! Arrête ! »

Il le lâcha énervé. Il se retournait vers moi. Il me regardait dans les yeux et vit que j’étais sincère… Il s’approcha de moi. Il me prit dans ses bras. Je l’aimais plus que tout….

« Si tu ne m’appartiens pas, alors tu ne seras à personne… »

Nous nous séparèrent. Mariella était devant nous. J’avais je n’avais pensé qu’elle serait capable de faire une telle chose. Elle pointait son arme sur David. Yvonne appeurée, était figée au sol. Nous étions tous mort de peur.

Elle n’oserait jamais.

Elle appuya son doigt sur la détente. La balle sortit Je ne pouvait pas supporter de voir l’homme que j’aime blessé. Je l’aimais tellement, je l’aimais à ce point pour être capable de faire une telle chose. Je me mis devant lui et la reçu à sa place. David n’avait pas eut le temps de réagir. Il avait réalisé ce que j’avais fait, il était horrifié.

« Lisa !!! NONNNNNN !!! »

Je m’écroulai par terre. Mariella était terrorisée… Elle partit de l’appartement en courant. Il s’écroulait par terre et me pris dans ses bras... Il me tenait le visage.

« Lisa, regarde-moi.. »
« David… Je… Suis désolée. »
« Ne me dit pas ça! Lisa, mon amour !!! »

Tout était devenu noir.
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marie18

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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:33

Chapitre 28

Tout était noir. Que s’était-il passé? Je me souvenais d’avoir essayé de calmer David qui s’en était prit à Renaud et plus rien. Le noir total. Où étais-je? Ce que je savais, s’était que je n’aimais pas du tout cela. Je voulais sortir de là au plus vite ! Je marchais, je ne cessais pas de marcher. Je voulais bien m’arrêter, mais je ne le voulais pas! J’essayais de me retourner et de faire demi-tour, mais une force me poussait à marcher en avant ! Elle était bien trop forte ! Il y avait un immense vent qui se produisait dès que je voulais faire marche arrière ! Cela n’en valait pas la peine. J’étais vaincue. Tout était si sombre. Il faisait si froid. Je me touchais les mains et elles étaient gelées. Quand pouvais-je avoir si chaud à un moment et avoir si froid maintenant ? Comment ce fait-il que je sois arrivée ici?

« Ceci est ton dernier chemin Lisa. »

Qui me parlait ? J’entendais une voix grave! Que voulait-il dire? Comment savait-il mon nom?

« Je sais tout et je vois tout ma petite. Alors, tu ne sais pas où tu es? »

J’étais traumatisée ! J’essayais de me pincer pour me sortir de cet horrible cauchemar !

« Tu ne rêves pas. Bien au contraire…. »

Je n’en pouvais plus de ses paroles !

« Taisez-vous !! Sortez-moi d’ici ! Qui êtes vous et où êtes vous !! Montrez-vous à la fin! »

J’entendis un petit ricanement.

« Mais je ne peux pas me montrer voyons, je croyais que tu m’aurais reconnu, à une voix qui parle, qui peut être à plusieurs endroits à la fois, qui peut-être présent sans l’être dans tous les cœurs de ceux qui ont foi en moi ? »

Je m’arrêtais de penser. Cela était tout à fait impossible ! Ce qu’il me disait décrivait la seule puissance possible.

« C’est bien possible mon enfant. Je suis Dieu. »

J’étais traumatisée… Cela voulait dire que…

« Je suis… »
« Pas exactement. »

À ce même moment, une seconde voix se mêlait à la sienne.

« Bien oui ma petite, tu vas mourir ! Comme tous ceux qui périssent quand ils font un acte imbécile ! Qu’est-ce qu’il ta prit d’aller devant lui ? Après tout ce qu’il ta fait ? Tu n’es qu’une idiote comme tous ces crétins d’humains sur cette terre! »

J’étais traumatisée. Cette voix était méchante et sadique. J’avais bien réalisé de qui il s’agissait. Le diable en personne.

« Ah bravo ma petite Lisa ! Tu l’as trouvé comme une grande! »
« Laisse là tranquille ! Espèce d’abominable créature! »

La seconde voix devenait de plus en plus grave et sadique.

« Si je suis si abominable, pourquoi m’as-tu créé mon vieil ami ? »
« … »
« Je t’ai touché ! Mouaha ! Elle va mourir cette gamine ! »

Je n’en pouvais plus de les entendre parler. Je me bouchai les oreilles de mes deux mains, mais rien n’y fit. Je les entendais quand même dans le plus loin de ma tête. Alors, j’étais sur le chemin de la mort. J’allais peut-être y rester !

« Je ne peux pas te cacher que tu es entre la vie et la mort Lisa. »
« Je te le dis moi, elle va y rester. »

Je n’écoutais plus la seconde voix.

« Ne l’écoute pas. Il essaye de se faire remarquer comme toujours. Je suis bien plus fort que lui. »

Ses paroles me rassuraient. La seconde voix se fit plus sombre, car elle ne semblait pas aimer être mise de côté et parlée de cette façon.

« Tu serais bien étonné de ce que je pourrais faire, espèce d’ingrat. »

J’avais peur à nouveau. Il ne faisait plus aussi noir qu’avant. La lumière se rapprochait peu à peu. J’étais en même temps rassurée et terrifiée. Cela s’agirait-il de mon réveil dans une chambre d’hôpital ou bien un passage vert la mort ?

« Je vais tout faire pour que tu restes envie. »
« Et moi je vais tout faire pour que tu périsses ! C’est le tour à cet imbécile de souffrir maintenant…. Que serait le petit David sans sa Lisa? Oh il voudrait bien mettre fin à ses jours, alors…. Et si par malheur tu t’en sors… Sois bien sûre d’en payer le prix ! »

La seconde voix disparue dans un rire machiavélique.
J’étais terrifiée à ce qu’il pouvait me faire. J’étais horrifiée de penser que David mettrait fin à ses jours si jamais je ne me réveillais pas.

« Cela n’arrivera pas Lisa. Tu vas t’en sortir. »

Comment pouvais-je croire à qui que ce soit… J’avais tellement peur. La lumière s’avançait à une vitesse folle. Puis elle me fouetta le visage.

***********

« Lisa, je t’aime ne me laisse pas. »

Je sentis des lèvres chaudes sur les miennes. J’ouvris les yeux et je regardais autour de moi.

« Elle est de retour parmi nous, c’est un miracle! »

Je regardais ces personnes qui semblaient être surprise. Mais pourquoi ? Où étais-je? Je sentis une main caresser ma joue.

« Lisa »

Je regardais cet homme. J’étais supposée le connaître moi ?

« Qui… Qui êtes-vous? »

L’homme me regardait bizarrement. Son visage s’était transformé douloureusement en un instant. Il s’approchait de moi, il continuait de me caresser les joues, il m’embrassait…

« Lisa c’est moi David… Celui que tu aimes, et je t’aime aussi. »

Cela commençait à m’irriter.

« Sortez, s’il vous plaît. »

Je sentais qu’il avait encore plus mal et s’agitait de plus en plus. Malheureusement aucun souvenir de l’avoir connu me venait à l’esprit. Je voulais qu’il me laisse tranquille !

« SORTEZ!! »

Je commençais à m’énerver. Les machines s’agitaient, elles aussi. La pression montait. Les personnes qui y travaillent furent obligés de sortir l’homme de force de la chambre.

« LISA, JE T’AIME ! »

Puis la forte se referma sur sa voix, criante. Les employés s’approchaient et firent tout pour me calmer. Une fois que j’étais calmée, ils décidèrent tous de me laisser me reposer. J’étais épuisée. Je fermai les yeux doucement et je m’endormis peu de temps après.

Sois bien sûre d’en payer le prix !

Chapitre 29

Je me réveillai à nouveau dans cette chambre. Qu’est-ce qu’il s’était passé? Je voulais sortir de cette sombre pièce, mais les tonnes de fils accrochés à moi m’en empêchaient. Je n’osai pas vraiment les débrancher de peur de faire quelque chose de grave. Je me retendis sur le lit, pour essayer de me souvenir de quelque chose. J’avais beau essayer, mais rien ne venait. Je ne me rappelais plus de rien, pas même des personnes de mon entourage. Avais-je un entourage? Avais-je des amis? Je ne me rappelais plus de moi-même, qui était le plus troublant de tout. De ne plus savoir qui l’on est, s’était comme si j’avais perdu mon identité, mon âme. Je me sentais vidée. Je ne me rappelais plus de ma vie, ma famille et même mes amis. Je me demandais si j’en avais. Comment pourrait-on oublier une telle chose? Ceux qui nous ont côtoyés pendant des années? Comment pouvait-on oublié l’amour qu’ils nous ont porté et l’amour que nous le leur avons porté? Je doutais très bien que ce genre de sentiment serait horrible. Lorsque je me souviendrai, je me sentirais probablement mal d’avoir oublié ces choses. Mais pour l’instant, pas le moindre sentiment ne m’atteignait. Je ne pouvais pas nier que je me sentais mal de ressentir cela.
Je me tournai la tête et je vis quelqu’un entrer. S’était cet homme. Celui après j’ai crié de sortir au moment ou il s’était approché de moi, de beaucoup trop près.

« Bonjour Lisa. »

Alors c’était cela mon nom ? Je l’aimais bien… J’étais plus calme à présent. Je m’en voulais un peu de lui avoir crié dessus, mais il était allé beaucoup trop loin. De plus que je ne me souvenais pas du tout de lui. Il semblait me connaître par contre… Quelqu’un de proche? Sûrement pas quelqu’un de la famille, dont la façon qu’il s’en ai prit avec moi… Alors, s’était mon ami, ou bien encore mon amoureux? Puisqu’il m’a embrassé, cela devrais être mon amoureux…. Je remarquai que j’étais perdu dans mes pensées. Je me réveillai surprise, et vis qu’il me fixait toujours. Il avait toujours le regard aussi triste, sûrement dévasté par ma réaction…

« Bonjour…. Euh… »
« David. »

Sa voix semblait être cassée. J’avais du mal pour lui. Je lui fis un petit sourire forcé.

« Bonjour David… »

Il avait vu que je m’étais forcée. Il me rendit son sourire.

« Je peux m’asseoir? »
« … Oui. »

Il s’approcha de moi et s’assit à mes côtés. Je devais avouer qu’il était un très bel homme.

« Alors… Ça va mieux? »
« Oui… Excusez-moi pour cet incident. »
« Tu peux me tutoyer tu sais. »

Il semblait choqué.

« Je suis désolée de ne pas me rappeler de vous. »

Il me regardait et avança sa main sur ma joue.

« J’ai tellement mal. Lisa. Mais d’un autre côté ça ne peut pas être de ta faute. J’en veux tellement à Mariella. Elle a failli de tuer… Pourquoi tu t’aies mis en avant de moi… J’aurais tellement voulu être à ta place. »

Je comprenais ce qu’il pouvait ressentir. Je n’étais pas une idiote, mais je ne me rappelais de rien.

« Vous étiez mon amoureux? »
« Oui. J’avais quitté ma femme pour toi, car je t’aimais, et je t’aime toujours. »
« Il y a un rapport au fait que je sois dans cette chambre d’hôpital ? »
« Oui. »
« Lequel ? Dites-moi tout, s’il vous plaît. »

Il n’osait pas parler, mais j’insistai. Je lui saisit le bras.

« Je veux le savoir. »
« J’étais venu t’annoncer que j’avais quitté Mariella, dans l’appartement d’Yvonne, ta meilleure amie. C’est alors que je t’ai vu avec Renaud, celui avec qui tu as passé une nuit. Ce qui m’avais bouleversé. Alors, je vous vois dans les bras l’un de l’autre. Je me suis fâché contre lui, je l’ai pris par le collet et tu m’as supplié de le lâcher et tu me disais qu’il n’avait plus rien entre vous et que s’était moi que tu aimais. Je l’ai lâché et c’est là que Mariella est arrivée….»

Il fit une pause. Il me regardait. Je voulais tout savoir.

« Continuez, je vous prie. »
« Elle est arrivée dans l’embrasure de la porte et m’a dit que si je ne lui appartenait pas, je n’appartiendrai à personne. C’est alors là qu’elle a tiré. Et c’est alors que… »

Il éclata en sanglot. Il n’arrivait pas à finir ce qu’il avait commencé. Je lui mit ma main de le dos.

« Dites-le-moi. »

Il disait en un murmure.

« Et tu t’es mise devant moi… Tu as reçu la balle. Je t’en voulais tellement d’avoir fait cela. »

Je m’étais mise devant lui pour le protéger? Alors je devais l’aimer à un point inimaginable… Comment avais-je pu oublié un homme que j’aimais le plus que ma vie?

« Je crois que Lisa a fait ça parce qu’elle vous aimait, David. »

Ma phrase semblait l’avoir choqué au plus haut point. Il s’approcha de moi.

« Mais tu es Lisa ! Mon amour…. Tu ne peux pas avoir oublié ! »

Il mit ses mains sur mon visage. Je les retirais.

« S’il vous plaît. »
« Lisa. »

Je le regardais droit dans les yeux.

« Non, je ne me souviens pas ! Je suis désolée je ne vous replace pas! Et vous savez quoi ? Je ne replace rien du tout ! Je ne me replace pas moi-même ! Je ne me rappelle de rien, rien du tout ! Tout en moi est du néant total ! Pas le moindre souvenir de la vie que j’ai vécu, rien de mon existence ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point cela me perturbe! »

Il restait là. Bouche bée. Il me fixait et me lança un regard compréhensif.

« Je suis désolé, je n’aurai pas du m’emporter… »
« J’aimerais bien être seule, si cela ne vous dérange pas. J’ai eu assez d’émotions pour aujourd’hui. »
« D’accord. Je comprends. Mais tes parents vont venir sûrement te voir plus tard dans la journée. »

Il se leva et partit. Je fus rassurée quand je sus que mes parents étaient toujours là. Je me reposais les yeux.

De l’autre côté de la porte, je l’entendais parler avec quelqu’un. Il s’agissait probablement du médecin.

Après j’entendis des sanglots.

« Non. C’est impossible… Je ne veux pas. »

Que ce passait-il ?

« Je suis désolé monsieur, mais j’ai bien peur qu’elle aille une amnésie permanente. »

Je m’étais endormie avant d’entendre les paroles du médecin. Épuisée.
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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:33

Chapitre 30

« Si tu n’es pas à moi, tu ne seras à personne d’autre. »

J’étais entre deux hommes. Je ne voyais le visage de personne. Tout était flou. Ce que j’avais entendu de très lucide, était les paroles de cette femme. Tout à coup, je fus saisit d’une force qui me poussai à m’avancer. Qu’est-ce que je faisais ? Je me retrouvai devant l’ombre. Je vis une ombre face à moi , mais je ne voyais pas son visage non plus. J’avais bien reconnu que s’était la voix d’une femme, quand je l’avais entendu. Tout le reste était du néant. L’ombre opposée à moi avait levé la main. Je ne savais pas ce qu’elle tenait. J’entendis un coup, comme celui d’un coup de feu. Aussitôt, je fus terrifiée. Je voulais me défiler, mais la balle m’avais déjà atteinte. Je fus saisie d’une douleur inimaginable et je m’effondrai.

« NOON, LISAAA!!!!

Il me tenait. Je ne voyais pas son visage. Je sombrai dans la noirceur puis je me mis à tomber, sans m’atterrir. J’attendis une voix horrible.

« Je te l’avais dit que tu allais en payer le prix ! »

Le rire machiavélique de la voix me fit réveiller en sueur. J’avais émis un petit cri dans la pièce. Je regardai autour de moi et je vis que j’étais à nouveau dans cette chambre d’hôpital. Il faisait très sombre et je tremblais de partout. J’étais terrorisée de ce cauchemar. Je ne voulais pas être seule, mais je ne savais pas qu’elle heure qu’il était. Je n’osais les appeler et me retendis nerveusement dans le lit. J’aurais sûrement de la misère à fermer l’œil ! J’étais effrayée de n’avoir pas pu mettre ses visages sur ses ombres. Surtout celle qui m’avait tiré dessus ! Cela était perturbant ! J’essayai de me calmer un peu. Je me posais plusieurs questions en même temps. Est-ce que j’avais déjà vu la personne qui avait crié mon nom ? Était-ce l’homme qui était supposément mon amoureux ? S’était David? Je me souvenais de son nom, car il me l’avait dit. Quand il avait crié, je sentis que je comptais beaucoup pour lui. Je réalisais que je devais beaucoup aimer cet homme pour me jeter en avant de lui… L’ombre voulait atteindre David. Lorsqu’elle lui a parlé, j’avais réalisé que s’était une femme et qu’elle ne semblait pas indifférente à l’égard de David. À ce que David m’avait raconté, il s’agissait sûrement de son ex petite copine, ou bien sa femme… J’aurais tant aimé me souvenir ! Mais qui était l’autre homme sur qui David avait tapé ? Même si David m’en avait parlé vaguement, son visage ne me revenait pas.

« Bonjour, Lisa. »

Cette vois je ne la connaissais pas. David avait un chat dans la gorge? Je me retournai.

« David ? »
« Non, moi c’est Renaud. »

Je le regardai, ce n’était effectivement pas David. Il était bien plus petit que lui. S’était quoi cette drôle de chemise rose à carreaux ? Je regardai autour de moi, il n’y avait rien qui puisse me faire penser à un cirque !

« Vous êtes venu me jouer un numéro ? »
« Quoi ? »
« Bien avec votre costume…. »

Je regardai le jeune homme et il semblait être vexé. C’était à ce moment que je réalisai que c’était son style vestimentaire et qu’il était sans doute venu me voir…. Je me sentis rouge de honte.

« Oh ! Excusez-moi… Je suis vraiment désolée…. »
« Pourquoi tu me dis toujours vous ? On a oublié de me dire quelque chose ou quoi ? »

Apparemment il n’était pas au courant….

« J’ai perdu la mémoire. »

Il me regardait, anéanti.

« Tu ne te rappelle de rien? Du tout ? »
« Non… Je suis désolée… Mais je crois que David m’a parlé de vous. »

Renaud s’assit à mes côtés. Il était très surpris.

« Tu as dit, David. »
« Il m’a dit son nom, c’est pour ça que je me souviens. Il m’a tout raconté. Alors vous êtes celui que David a prit au collet? »

Il avait l’air songeur. Ensuite, il prit un air en colère.

« Le sale menteur ! »

J’étais très surprise…

« Qu’est-ce qu’il t’a raconté Lisa ? »

Je me mis à lui raconter ce que je me souvenais. J’avais réussis presque à tout lui dire.

Renaud se leva furieux.

« Il va savoir comment je m’appelle celui là ! »

Je ne comprenais rien !

« Expliquez-vous enfin ! »

Il tenta de se calmer et s’assied à nouveau sur le lit.

« Il t’a raconté des salades ! Il t’a raconté des mensonges du début à la fin ! »

Alors là, j’étais encore plus confuse.

« C’est moi qui ai pris David par le collet ! Nous venions tout juste de nous retrouver et lui il vient tout gâcher ! »

Je me sentais toute mélangée ! Je ne savais pas quelle vérité prendre !

« C’est moi ton amoureux Lisa. Mariella je l’ai quitté pour toi. C’est moi son ex petit copain. »

Je le regardai. Je ne pouvais pas dire si il mentait ou si il disait la vérité.
Il me caressa la joue et s’empara de mes lèvres.

« Je te le jure, c’est moi Lisa. Jamais je n’oserais te mentir. Fais-moi confiance…. »

Je le regardai, je le voyais dans son regard. Il semblait sincère.

« D’accord. »

Il resta un peu plus de temps avec moi et finit par partir.
J’étais furieuse contre David de m’avoir menti ! Il était ignoble ! Il voulait se faire passer pour mon amoureux, pour profiter de moi ! Quel genre d’homme pouvait-il être ? Un sale égoïste !

Chapitre 31

Peu de temps après le départ de Renaud, mes parents étaient venus me voir. Ma mère semblait désemparée, mais ne voulait pas me dire pourquoi. Mon père avait tenté de la consoler, mais rien ne faisait. Je me demandais bien ce qu’il se passait. Je voulais bien demander ce qu’elle avait, mais je n’osais pas trop lui demander. Peut-être était-elle triste que je ne puisse pas les reconnaitre. Je n’y pouvais rien. J’aurai tellement voulu ne pas perdre la mémoire. Je trouvais que la vie n’était pas juste. Je sentais bien qu’il s’était passé diverses situations avant que j’aboutisse à l’hôpital. On ne m’avait pas tiré dessus pour rien, sans raison. Il était vrai que j’avais voulu protéger Renaud, à ce qu’il m’avait dit. Je ne revenais toujours pas que David avait osé me mentir. Il voulait tout simplement profiter de moi ! Ce que je sais, s’était que je n’étais pas un objet ! Je n’étais pas devenue un légume tout de même ! Il n’avait pas intérêt à se pointer ici, il saurait ma façon de penser !

« Tu as l’air bien pensive mon canard en sucre. »

Je relevai la tête, confuse.

« Canard en sucre ? »
« Ah oui, j’oubliais. »

Mon père s’assit à mes côtés. Il ne m’avait pas dit encore son nom. Ma mère était assise dans un coin et s’était calmée. Elle me regardait et me souriait. Je savais bien qu’elle me souriait pour me faire plaisir. Je sentais quand les gens faisaient semblant…. Je sentis alors une main me caresser les cheveux. Mon père me regardait.

« Je t’appelais comme cela avant. »

Je trouvais cela mignon, mais aussi un peu enfantin à dire à une femme dans la…. Vingtaine….

« C’est un peu pour les petites filles je trouve. »
« Tu seras et tu resteras toujours ma petite fille. »

Il continuait à passer ses mains dans mes cheveux. Je croyais qu’il voudrait me montrer qu’il était là près de moi. Que tout ce qui comptait était que je m’en était sorti.

« Tu va te souvenir ma petite Lisa, je te le promets. »

Je déposai ma tête sur son épaule.

« Comment en être sûre ? »
« Parce que les Plenske se rappellent toujours. Nous nous battrons avec toi mon trésor. Nous serons toujours là. On se serra les coudes. »
« Si jamais elle ne retrouve pas la mémoire, Bernard ? Tu y as pensé ? Après tous ce que les médecins nous ont dis ! »

Quoi ? Qu’est-ce que les médecins avaient dis ? Je commençais à m’inquiéter sérieusement. Je vis que mon père était furieux contre ma mère. Il se releva vers elle.

« Enfin Katia ! Tu pourrais être plus subtile, non ? Parce qu’à mon avis, ils n’ont certainement pas mis Lisa au courant ! »

Ma mère avait mit sa main sur sa bouche. Je voulais savoir ce qu’il se passait.

« Il se passe quoi ? Qu’est-ce que les docteurs ont dis ? »

Mes parents se regardèrent et semblaient n’être pas certains de vouloir en parler… Personne ne sortirait d’ici sans que je sache ce qu’il en était.

« Vous resterez ici, jusqu’à temps que vous ne m’auriez rien dit. »

Mon père finit par céder. Il s’approcha lentement vers moi.

« Ma puce… Ce n’est pas très facile à dire. »
« S’il vous plaît. »

J’insistai pour qu’il crache enfin le morceau. Il jouait avec ses doigts, nerveusement.

« Ce que les docteurs nous ont dis… »

Il ne réussissait pas à finir sa phrase. Les larmes lui montèrent aux yeux. Ma mère avait fini par dire le reste.

« Qu’il se pourrait que tu ne sois plus comme avant. Jamais. »

Je paniquais. Je tremblais dans mes paroles.

« Ce… Qui veut… Dire? »
« Il y a des fortes chances que ton amnésie soit….

Elle tremblait dans ses paroles. Elle finit par éclater en sanglot et retomba sur la chaise. Elle se mit les mains devant les yeux pour cacher ses larmes qui coulaient en abondance.

permanente ! »

Je tremblai. Ne plus jamais me souvenir de rien ? Je ne voulais pas ! Je voulais retrouver tout ce que j’avais avant ! Maintenant il n’y avait que du néant ! Il n’y avait plus rien devant moi ! Plus aucun désir, aucun rêve ou projet ! Il n’y avait que pour sentiment que colère et incompréhension…. Mes mains tremblaient…. Je ne pourrais plus jamais retrouver la vie que j’avais avant. Mes amis que j’avais eu certainement… Toute cette famille que j’avais ! Comment ferais-je pour m’en sortir et de pouvoir vivre une vie heureuse dans de telles conditions ! Je ne le supporterais pas !

Mon père avait vu que j’étais terrorisée. Il s’approcha de moi et s’assis à nouveau sur le lit. Il me serra très fort contre lui.

« Tout va bien aller ma chérie. Tu es forte. Tu es une Plenske. On sera toujours la mon cœur. Si cela en avait à arriver… »

Il me prit le visage entre ses mains.

« On fera tout pour t’aider à te reconstruire une nouvelle vie. On s’adaptera. On acceptera. »

Il me donna un baiser sur le front. Je le pris dans mes bras. Je me disais que j’avais de la chance d’avoir des parents comme ceux-là.

Je sentis un claquement de porte. Ma mère n’était plus là. Elle n’y arrivait pas. Je la comprenais un peu. S’était comme si on lui annonçait qu’elle avait perdu sa fille qu’elle avait toujours connue. Comme si elle était morte en quelque sorte. Mon père se sépara de moi.

« Elle va s’en remettre t’en fais pas. C’est juste trop de pression pour elle. Cela va lui prendre du temps. »
« Je comprends. Je crois que tu devrais rentrer, avec elle. Je crois qu’elle a besoin de toi. Ne t’inquiète pas pour moi. »
« D’accord chérie. Nous reviendrons promis. »

Il m’embrassa une dernière fois sur le front. Il se leva, il me regardait.

« À bientôt… Papa... »

Il me souriait.

« À bientôt, mon canard. »

Je lui rendis son sourire. Il ouvrit la porte.

« Embrasse maman. »

Il me fit signe de la tête, me sourit, puis referma la porte.

Je fermai les yeux. J’espérais de tout mon cœur retrouver la mémoire un jour. J’entendis la porte s’ouvrir à nouveau. Je dis sans ouvrir les yeux.

« Tu as oublié quelque chose ? »
« Je voulais te voir… Ça fait un petit moment déjà. »

En croyant que s’était mon père, j’ouvris les yeux et je fus désagréablement surprise.

« David. »

Il s’approchait. Je ne voulais pas le voir. Après tous les mensonges qu’il m’avait dit !

« Tes parents l’ont su… J’imagine que toi aussi. »

Parce que tu étais au courant ?

J’étais de plus en plus furieuse.

« Sors d’ici. »
« Quoi ? »

J’avais haussé le ton. Il semblait ne pas comprendre. Je relevai les yeux et je le regardait en colère. Il semblait confus.
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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:34

Chapitre 32

David ne semblait pas vouloir comprendre. Dans quelle langue devrais-je lui dire? J’étais de plus en plus en colère.

« Je t’ai dit de sortir ! »

David ne voulait pas m’écouter.

« Je veux savoir pourquoi ! »

Il me prenait pour une idiote ou quoi? S’il ne sortirait pas d’ici je sentais que j’allais avoir une crise de nerfs.

« Et moi je ne veux pas de quelqu’un qui me ment depuis le début ! »
« Te mentir ? »

David me regardait avec un air surpris et incompréhensif. Il s’approchait encore plus de moi.

« Comment peux-tu penser que je t’aie mentis à propos de quoi que ce soit ? Qu’est-ce qu’il t’ait arrivé bon sang ? Comment peux-tu imaginer une telle chose de ma part ! »

Je criais à présent.

« Renaud m’a tout raconté ! Tu n’es qu’un salaud qui n’a que voulu profiter de moi ! »

Le visage de David changea.

« Parce qu’il est venu ici ? »

David s’était retourné et avait parlé tout bas. « Oh l’espèce de… »
Il s’était retourné de nouveau en me faisant face.

« Qu’est-ce qu’il t’a raconté ce crétin ? »
« Comment oses-tu parler de mon petit ami comme ça? »

Comment avait-il osé parler à Renaud ainsi ? Il n’avait aucun droit ! Je remarquai que le visage de David était entre la surprise et la colère.

« QUOI!? »

Je m’étais mise à crier après David. Je lui racontai tout ce que Renaud m’avait dit. Je l’avais traité de tous les noms possibles, en le traitant de manipulateur et d’égoïste. David était figé d’horreur. Il s’approchait de moi et tenta de se défendre.

« Tu ne vois pas que c’est lui le manipulateur Lisa? Il t’a menti sur toute la ligne ! C’est lui qui veut profiter de toi ! C’est moi ton petit ami et non lui ! Il faut me croire! »

Il me caressait les joues et s’était emparé de mes lèvres. Je n’avais pas pus me débattre. J’allai pour le gifler, mais il avait retenu ma main.

« Ne le crois pas je t’en prie. Il veut profiter de toi ! »

J’étais tellement fâchée que je lui crachai à la figure. David surpris de mon geste, le nettoya le visage et se sépara de moi. J’étais en colère noire.

« Ça j’en doute ! Je sais qu’il était sincère ! Je l’ai vu dans ses yeux ! Il m’aime et je sais qu’il n’oserait jamais me faire une telle chose! »

David n’osait plus s’approcher de moi.

« Tu préfère le croire lui, plutôt qu’à moi… »
« Je sais que lui ne me joue pas dans le dos ! »
« Comment peux-tu en être sûre Lisa ? Comment le sais-tu, toi qui es amnésique ! »
« SORS D’ICI ! »

J’en étais blessée au plus haut point. Comment avait-il osé me parler ainsi ! Mais d’un autre côté, il n’avait pas tout à fait tort….

Tu ne vas pas lui donner raison en plus ! Renaud c’est lui ton petit copain, David ne veut que t’approprier !

J’entendis un claquement de porte. David était parti. Bon débarras !

Peu de temps après, le docteur vint me voir. Il s’approcha du lit.

« Melle Plenske? »

Je sursautai de mon sommeil.

« Ahhh! »

Il émit un petit rire.

« Oh, oh ! Excusez-moi. »

Je me relevai du lit.

« Ce n’est rien. Il y a quelque chose de nouveau ? »
« Vous pourrez sortir, demain. Je crois que vous allez beaucoup mieux. »

J’étais contente.

« Et pour mon amnésie ? Il se pourrait que je ne retrouve pas la mémoire? »
« On vous l’a dit? »

Je hochai péniblement de la tête. Le docteur semblait un peu fâché.

« Oh, mes collègues vous l’ont dit ! J’espère qu’ils ont été délicats au moins ! »
« Ce sont mes parents. »
« Ah… Je crois que vous n’aurez pas voulu le savoir. »
« Un peu, mais de l’autre côté un peu moins… »
« Je comprends. »
« Alors? »

Le docteur hésita un peu.

« Nos observations n’ont pas changées. Je suis désolé. »
« Je comprends. Je sais que vous avez fait de votre mieux. »

Il me sourit et comprit que je voulais être seule.
J’étais contente à l’idée de sortir de cet endroit, mais un peu peur car je ne me souvenais plus de l’endroit ou j’étais.

Je me reposai dans l’espoir de ne pas être dérangée.

Chapitre 33

Ou j’étais ? J’étais encore entrain de rêver, sans doute ! Je ne voyais plus d’ombre devant moi. Il s’agissait bien d’une personne. Elle m’étais étrangement familière… Qui étais-ce ? »
J’avais des flashs.
Je rentrai chez moi. Je vis Yvonne qui était assise devant la télé. Elle s’était levée. Elle le savait. Elle savait que j’aimais cet homme le plus au monde.

« Lisa ? Qu’est-ce qu’il y a? »

Je regardais mon amie. Les yeux remplis de larmes.

« Il va se marier. Avec elle. »

Que se passait-il ? Je ne comprenais plus rien. Je commençais à m’agiter.

Flash

Les larmes coulaient à flot. Yvonne ne disait rien, parce qu’elle me comprenait. Elle ne voulait sûrement en ajouter pour me faire pleurer davantage. Je savais bien qu’elle voulait bien me dire que j’aurais peut-être une chance dans ma vie avec cet homme, mais elle n’osait pas me le dire. Je disais cela car nous ne nous disons rien et nous nous comprenions. Je crois que j’étais la seule à la connaitre par cœur et qu’elle aussi, elle était la seule personne qui me connaissais aussi bien. Tout le monde nous avait dit que nous étions comme les deux doigts de la main, de vraies sœurs. Je n’allais pas lâcher cette femme. Jamais de la vie, et j’espérais rester en contact avec elle tout le long de ma vie. Sans elle et mes parents, je ne sais pas ce qu’il m’aurait arrivé. Je ne pouvais pas me l’imaginer. Je regardais mon amie dans les yeux. Elle me regardait et me sourit. Son sourire m’avait donné envie de sourire.

J’étais de plus en plus nerveuse. Même si je savais que je rêvais, je sentit mon corps tout entier trembler.

Flash

Yvonne serrait les poings, et me serra encore plus contre elle.

« Je ne suis pas comme ça! Jamais je ne serai comme ça! »
« Non je sais Lisa. Ne t’en fais pas. Je te comprends ma belle. Tu as eu besoin d’amour et d’affection.

J’aurais sans doute fait la même chose que toi.

« Tu es sûre? »
« Oui ma belle. »

Elle me consolait. Une chance qu’il existait une amie comme elle sur cette terre. Si elle n’aurait pas été là, Dieu seul c’est ce que j’aurais fait.

Je me réveillai en sueur. Je tremblais…. Je sursautai quand j’entendis quelqu’un entrer dans la pièce. Je vis une femme, qui semblait un peu plus âgée que moi. S’était-elle que j’avais vu. Elle vit que j’étais réveillée. Elle s’était approchée nerveusement de moi. Je sentis un sentiment en moi. Je ne savais pas comment cela était arrivé. Comment se faisait-il que je me souvenait d’elle ?

La femme s’approchait de moi.

« Bonjour Lisa… J’étais venue te chercher. J’ai eu un peu de misère avec tes parents, parce qu’ils m’ont dis que tu ne me reconnaîtrais sûrement pas. J’ai préféré prendre une chance… »

Je sortais de mon lit. Aucun fil n’était accroché après moi. Les employés les avaient sûrement enlevés, puisque que j’allais beaucoup mieux. Je m’avançais vers elle.

« Yvonne ? »


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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:34

Chapitre 34

Comment se faisait-il que je la reconnaissais ? Je sentis un sentiment de joie dans mon cœur. Yvonne était figée devant moi. Comment cela se faisait-il ? Je ne reconnaissais qu’elle ! Elle ma meilleure amie, depuis je ne sais plus combien de temps. Elle était revenue à elle, et s’était approchée de moi. Elle mit sa main sur ma joue.

« Lisa, tu te rappelle de moi? »

Elle était toute émue. Des larmes tombèrent de mes joues. Oui je me rappelais. Je me rappelais tous les moments que nous avions passés ensemble. Je me souvenais qu’elle m’avait mainte fois consolé, mais je ne sais plus pour qu’elle raison. Je lui souris.

« Oui… »

Elle s’avança et m’enlaça contre elle. J’étais si soulagée. Je la serrai très fort contre moi. Je me rappellerais d’elle, je me souviendrais sûrement du reste.

« Tu m’as tellement manqué ma belle. »
« Toi aussi. »

Elle se sépara de moi et me rendit le sourire que je lui avais donné.

« Tu es prête? »

Je hochai la tête d’un geste affirmatif.

« Oui, je crois que j’en ai assez de cette pièce lugubre quand personne ne vient. »
« Tu veux retourner à l’appartement ou chez tes parents? Car ils veulent que tu y aille. »

Mes parents voulaient que j’aille avec eux ? Après ce qu’il s’est passé? Sûrement pas ! Je ne voudrais pas subir la même situation que la veille ! De plus, je n’avais pas vraiment de souvenirs d’eux. Je ne me souvenais pas de la maison ou ils habitaient non plus.

« Non, je vais retourner avec toi. Tu le veux bien? Pour mes parents, je vais leur expliquer. »
« Bien sûr Lisa, c’est notre appartement à toute les deux. »
« Merci. »

Yvonne et moi s’en allèrent de l’hôpital. Le trajet en voiture était un peu long. Je voyais qu’en cours route, Yvonne voulait me parler de quelque chose. Quand je lui demandais ce qu’il n’allait pas, elle me disait que ce n’était rien. Il y a eu un moment ou cela avait fini par m’énerver.

« Arrête la voiture. »

Yvonne se retournait vers moi. Je savais qu’elle faisait semblant de ne pas comprendre, je la connaissais trop bien pour cela.

« Pourquoi Lisa, qu’est-ce qu’il se passe? »
« Arrête, ne me prend pas pour une idiote ! Je sais que tu essayes de me dire quelque chose depuis tout à l’heure et que tu n’arrives pas à me dire ! »

« Je ne vois pas de quoi tu parles ! »
« Yvonne !! »

Je lui lançai un regard assassin. Yvonne finit par soupirer et arrêta la voiture sur le bord de la route. Je la regardai, elle semblait hésiter.

« Alors, je t’écoute ! »
« Tu as parlé à David ? »

Pourquoi me parlait-elle de lui ? Je ne voulais pas en parler, après ce qu’il avait fait !

« À ce menteur ? Tu rêves ! »
« Ce n’est pas lui le menteur. Lisa. »
« Tu vas le défendre en plus ? »

Yvonne se retourna vers moi, fâchée.

« Là tu va te taire et m’écouter Élisabeth Maria Plenske ! »

J’étais figée. Yvonne se calma, mais restait encore énervée.

« Renaud t’as menti Lisa ! C’est David ton petit copain ! C’est lui qui a quitté Mariella, et non Renaud !

Renaud a voulu profiter de ton amnésie pour se faire passer de David ! »
J’étais estomaquée. Non Renaud ne pouvait pas me faire cela ! Il avait l’air tellement sincère !

« Dire que je le considérais comme un ami ! Et toi tu le crois ! »

Je me fâchai à mon tour.

« Et si ce n’est pas toi qui profite de mon amnésie pour défendre David, hein? »
Je sentis une claque sur ma joue. Yvonne me regardai encore plus furieuse.
« Comment oses-tu dire une telle chose ! Comment oses-tu me dire que je te mens ! Depuis toutes ces années qu’on se connait ? Comment peux-tu imaginer de telles choses ! »

Je n’écoutais plus rien, et je me frottai la joue, qui était douloureuse. Comment avait-elle osé me toucher. Je m’étais dis que je ne laisserais plus jamais personne me toucher depuis que Mariella m’avait giflé !
J’ouvris les yeux surprise et en même temps appeurée.
Mariella ?

Flash

Mariella me regardait avec un air interrogateur. Elle devait se poser des questions sur l’attitude de son cher mari. Je n’avais pas vraiment le choix de refuser.

« Oui, qu’est-ce qu’il y a? »
« Viens avec moi. »

Je me levai et Mariella m’emmena dans la réserve de tissu. Elle me regardait les bras croisés.

« Tu peux me dire qu’est-ce qu’il se passe avec David ? À chaque fois que je l’approche il me râle dessus ! »
« Je crois que c’est à lui que tu devrais demander. »

PAF!

Je reçu une gifle sur la joue droite. J’étais très surprise et me frottai la joue, douloureusement.

« C’est quoi ton problème ! »

Cela me perturbait au plus haut point. Je me souvenais d’elle. Mariella. La fiancée de …

« David !? »

Tout revenait à présent. Tous les moments passés avec lui, en plusieurs flashs. Tout ce qui s’était passé. Je me souvenais de tout. Mes parents, mes amis… Renaud… David.

Oh mon Dieu comment j’ai pu lui faire cela.

J’avais la nausée en pensant à ce que Renaud avait fait.

« Lisa ? »

Je me retournai vers Yvonne, qui ne comprenait rien.

« Excuse-moi Yvonne. Je crois que je me souviens de tout. »

Yvonne était surprise. Sa claque avait eu son effet on dirait…….

Chapitre 35

Nous restâmes assises comme ça dans la voiture à ne rien dire. Yvonne se mit la main devant la bouche et me regardait.

« Tu te souviens de tout, tout ? »
« De A à Z ! Comment ai-je osé faire cela! Comment ai-je pu l’oublier! »

Elle s’approcha de moi et me prit dans ses bras.

« Oh, ma Lisa ! Comme je suis contente ! »

Je la serrai à mon tour.

« Je dois avouer que ta claque ma fait revenir sur la terre ferme ! »

Yvonne se sépara et moi et me regardait. Elle frotta ma joue rougie par sa main.

« Oh, excuse-moi ma cocotte ! »

Je riais. Il est vrai qu’elle m’avait fait mal, mais en même temps cela avait été une bonne chose !

« Je devrais te remercier, Yvonne ! Je crois que grâce à ta gifle, cela m’a aidé à retrouver la mémoire ! »

Elle me souriait.

« Ben, de rien. »

Je la regardé et pris un air faussement fâché.

« N’en prend pas l’habitude s’il te plaît ! »
« Tu me prends pour qui ? »

Yvonne me frotta la joue de sa main. Je lui pris la main. Nous nous regardèrent toutes les deux et nous rirent de bon cœur. Elle me prit à nouveau dans ses bras. Je la serra une nouvelle fois contre moi…

« Je dois parler à David. »

Mon cœur se serra douloureusement.

« Oui, je sais. Tu sais cela ne va pas être facile, il t’en veux tu sais… »
« Oui, je sais, mais en même temps cela est facile de nous mener un bateau quand on est amnésique… »
« Je sais ma chérie. »

Yvonne me frottait le dos. J’étais furieuse contre Renaud. Comment avait-il pu me faire cela? Lui que je considérais comme un ami ! S’était lui qui m’avait menti depuis le début ! Je vais aller lui régler son compte, qu’il ne sera pas prêt d’oublier ! Mais, avant d’aller étriper Renaud, je devais faire quelque chose. Je me séparai de l’étreinte d’Yvonne et je lui demandai gentiment :

« Yvonne, tu peux me reconduire chez David ? Je dois lui parler. »
« Tu es sûre ? »

J’hochai la tête.

« Oui, j’aime mieux aller lui parler maintenant que plus tard. »

Yvonne me souriait.

« Bon, d’accord… »

Yvonne m’amena chez David. Elle me laissa à l’entrée… Plus je m’avançais de la porte, plus je tremblais. J’avais peur qu’il me ferme la porte au nez…. Je l’aimais tellement, je voulais qu’il puisse me laisser m’expliquer. J’arrivai devant la porte et j’hésitai un petit moment avant de frapper. Je pris mon courage à deux mains et je sonnai.

Quand la porte s’ouvrit, je ne fus pas surprise que cela soit Gabrielle. Celle-ci était contente de me voir.

« Ah, Lisa, te revoilà ! Tu vas bien? Cela fait un moment qu’on ne t’a pas vu ! »
« Bonjour Gabrielle… Oui ça fait longtemps. »

Elle me regardait surprise. Elle avait sûrement été au courant de mon amnésie… Elle n’osait rien dire…

« Tu veux voir David, n’est-ce pas? »
« Oui, tu me connais trop bien. »

Elle me souriait et m’invitait à entrer. Quand j’arrivais au salon, je vis Laura et Frederik assis sur le canapé. Quand Laura me vit, elle se leva et se précipitai sur moi, pour me prendre dans ses bras. Elle ne semblait pas m’en vouloir, ni même Frederick. Il fallait faire plus que cela pour les mettre en colère. Ils ne se fâchaient pour rien au monde après les autres….

Je serrais Laura contre moi.

« Je suis désolée… »
« Ce n’est rien ma chérie. Tu sais que je t’ai toujours aimé comme ma propre fille, mais c’est à David que tu devrais parler… Il est très en colère…. »

Je me séparai d’elle.

« Il est là? »
« Oui, dans sa chambre. Il ne veut plus en sortir. »

Des larmes coulaient sur mes yeux. Frederick me regardait.

« Ma petite Lisa, tu sais bien qu’il va te pardonner. Il t’aime trop pour cela… »

Je lui souriais en le remerciant, mais je savais que cela ne serait pas une tâche facile. Je montai donc les marches, avec mon cœur qui sonnait comme des coups de marteau. J’étais très inquiète de la réaction de David, qui n’allait sûrement pas m’accueillir à bras ouverts.
Je cognai à sa porte. Aucune réponse. Je cognai à nouveau. J’entendis un cri.

« Fichez le camps ! Je ne veux voir personne ! »

J’ouvris la porte, j’entrai dans la chambre. Je ne pouvais plus me défiler. Je vis David dans son lit, dos à moi. Les rideaux complètement fermés.

« J’ai dis de ficher le camp ! »
« David, c’est moi. »

Aucune réponse. Je m’approchai du lit. J’allais de l’autre côté pour qu’il puisse me voir… David avait finit par lever les yeux. Il sursauta et s’assis sur le lit et me regarda d’un air surpris. Je m’abaissai à lui et mis ma main sur sa joue. Il m’avait tellement manqué. David repoussait ma main. Je me doutais de sa réaction. Il me lança un regard froid.

« Qu’est-ce que tu fais ici ? »
« Je suis venue te parler. »

Je m’assis sur le lit. David reculait.

« Qui t’a dit que j’habitais ici, tu te souviens ? Oh, ou c’est ton petit Renaud qui te l’a dit ! Celui que tu as préféré croire! »

Je relevai les yeux en larmes.

« Crois-moi quand j’étais amnésique, c’est facile de me faire croire à n’importe quoi. «
« Étais ? »

Je relevai la tête. Il semblait perturbé, surpris….

« Je me souviens David. De tout… Pardonne-moi, j’ai cru à ce salaud… Je m’en veux tellement. »

David n’osait rien dire. Je m’avançais près de lui.

« Je t’aime toujours David. »

Il se leva du lit.

« Ah et tu crois que comme ça le petit David va oublier tout la peine que tu lui a causé ? Je n’oublie pas cela comme ça ! »

Je me levai près de lui.

« David… »

Il regardait par la fenêtre.

« Laisse-moi du temps. »
« D’accord, excuse-moi, même si ce n’était pas volontaire de ma part. »

Je me retournai. Prête à m’en aller. La porte de sa chambre s’ouvrit. S’était Laura. David cria.

« Maman, tu ne peux pas frapper ! »
« Je suis désolée mon chéri. Mais je crois que ce que je viens d’apprendre va vous rassurer. »

Je regardai Laura.

« Qui y a-t-il ? »
« C’est Mariella, elle a été arrêtée. Quelqu’un avait entendu le coup de feu et il l’a suivit. Après il a appelé
les policiers et elle à été en prison pour tentative de meurtre.»

David se retournait à son tour. Il s’avança près de sa mère et la prit dans ses bras.

« Je suis si content… »
« Oui, moi aussi mon fils. Jamais je ne la pardonnerai pour avoir essayé d’enlever les deux personnes que j’aime de tout mon cœur. Jamais je n’aurai pensé qu’elle puisse faire une telle chose. »

Je vis que j’étais de trop.

« Oui, nous n’avons plus rien à craindre. »

David se sépara de sa mère, et n’osait pas me parler.

« Bon je vais vous laisser. À bientôt, David. Laura. »

J’embrassai sa mère, mais je n’osais pas trop l’embrasser lui. J’avais mal, mais je devais accepter sa décision… Je sortis de la chambre, je saluai Gabrielle et Frederick, puis je sortis de la Villa.


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Point de non retour chapitre 35 + Épilogue Empty
MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:35

ÉPILOGUE

Des mois avaient passés. David ne m’avait pas donné de nouvelles, et j’avais respecté son choix. J’étais heureuse de retrouver mes parents, et mes amis, mes anciens collègues. Je n’avais pas revu Renaud, car je ne voulais pas le revoir. Mariella était encore en prison et en avait encore pour un long moment. Un jour, mon amie Yvonne m’annonça son mariage avec Max. J’étais tellement contente pour elle ! Elle m’avait même demandé d’être sa demoiselle d’honneur. J’aurai été vêtue une deuxième fois dans une robe ! Mais cette fois-ci était un événement heureux ! J’avais aidé Yvonne à trouver une robe. Yvonne et moi avions aidé Max, qui n’avait pas beaucoup de goût pour les toxédos… Le grand jour arriva. Tout le monde était devant le prêtre, assis dans l’église. David y était aussi. Il était le témoin de Max… Je ne me contentai de ne pas le regarder, pour ne pas m’empêcher de pleurer, car cela me faisais toujours aussi mal. Les deux finirent par s’unir devant Dieu. Ma meilleure amie était devenue Yvonne Peterson… J’étais très contente pour eux !

Après ce moment d’union, tout le monde s’était retrouvé devant des tables. Par malchance, David était à la même table que moi. Nous avions chacun prononcé notre discours et tout le monde était ému, surtout les jeunes mariés. Ils nous prirent chacun dans leur bras pour nous remercier. Yvonne me disait des choses dans l’oreille, comme d’aller parler à David. Plus tard tout le monde dansait. Moi je décidai d’aller sur le balcon pour prendre l’air. J’en avais grandement besoin… Je restais là quelques instants, et je sentis une présence derrière moi. Je me retournai, en espérant que cela soit David. Erreur. Comment se faisait-il qu’il soit là ?

« Lisa, il faut que je te parle. »
« Qu’est-ce que tu fais là ? Yvonne ne t’a pas invité à ce que je sache ! »

Il s’approcha de moi et voulait m’embrasser.

« Pardonne-moi, je t’aime. »

Je le repoussai.

« Et moi je ne t’aime pas Renaud ! J’aime David tu entends ? DAVID ! »
« Tu mérite mieux que lui… »
« DÉGAGE ! »

Ayant vu ma réaction, Renaud déclara forfait. Il ne pouvait pas me forcer à l’aimer…

« Bon excuse-moi. Je sors de ta vie ! »

Renaud allait s’en aller….

« Non, attend… »

Il se retourna…

« Quoi ?? »

Je pris mon élan et ma main atterrissa sur sa joue et un énorme claquement se fit entendre.

PAF !

« Et ça c’est pour m’avoir monté un bateau, espèce de salaud ! C’est toi qui ne me mérite pas ! »

Je lui lançai un regard noir. Renaud partit contrarié…

« Eh bien, je crois qu’il l’a vraiment mérité celle-là. »

Je figeai, il était là. Je me retournai et je le vis.

« David… »

Il se rapprochai de moi.

« Oui, c’est moi… »
« il a essayé de nous séparer… »
« Je sais… »

Il était de plus en plus près de moi.

« Pardonne-moi… »
« C’est pardonné… Ce n’était pas de ta faute… C’est moi qui m’en veux. »

Il était de plus en plus près, à quelques centimètres….

« Pardonne-moi Lisa. Pour tout ce que j’ai pu te faire endurer ces derniers temps…. »
« Ce n’est rien…. »
« Que puis-je faire pour que tu me pardonnes ? »
« Embrasse-moi. »

Je le regardai avec les yeux remplis d’amour. Il se penchait vers moi….

« Je t’aime mon amour. »

J’en avais les larmes aux yeux.

« David… »

Il s’empara de mes lèvres avec passion. Je répondis à son baiser et je lui dit entre deux baisers :

« Je t’aime aussi. »

Puis il m’embrassa avec encore plus de passion.

Je l’avais eu. Mon meilleur ami dont je suis tombée amoureuse. Celui que j’ai reconquis. David m’aimait aussi. J’étais à présent la femme la plus comblée du monde. J’étais enfin avec celui que j’aimais, et personne ne réussirait à me l’enlever.


Fin



Voilà la fin de ma fiction. Contente qu'elle vous a plu Smile

À bientôt ! Wink


Dernière édition par marie18 le Jeu 8 Jan - 1:58, édité 1 fois
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marie18

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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:35

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marie18

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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 2:36

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mimi

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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 21:44

Marie à quand la suite ?????? Very Happy Very Happy Very Happy
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marie18

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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 14 Déc - 22:26

Le chapitre 33 est là Very Happy Wink

Merci pour ton com ! Very Happy
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mathiskunzler05

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MessageSujet: point de non retour chapitre 33   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyDim 4 Jan - 14:53

j'adore ta fic a quand la suite
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marie18

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MessageSujet: Re: Point de non retour chapitre 35 + Épilogue   Point de non retour chapitre 35 + Épilogue EmptyJeu 8 Jan - 2:00

Merci pour ton com ! Very Happy

Voici la suite et la fin de la fic ! Bonne lecture Very Happy Wink
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